Focus
Filippo Brunelleschi, orfèvre et architecte

Filippo Brunelleschi dans Les Vies de Giorgio Vasari
Sur les chantiers médiévaux, les figures de l’architecte et du maître artisan sont fréquemment confondues. C’est souvent le maître maçon, dont les compétences techniques et le savoir-faire sont reconnus, qui dirige les travaux.
À la Renaissance, l’architecte devient un artiste ou un intellectuel imprégné des courants de pensées de l’époque. Il conçoit les bâtiments, qu’il présente sous forme de plans et parfois de maquettes. S’il en délègue la construction, il reste néanmoins la figure centrale du chantier, maître d’œuvre et garant de son achèvement.
Malgré cette nouvelle répartition des rôles, certains architectes comme Filippo Brunelleschi sont aussi capables d’imaginer les solutions techniques les plus pointues. Sur le chantier du dôme de Florence, c’est lui qui conçoit des engins de levage particulièrement performants.
© INHA
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Sur les chantiers médiévaux, les figures de l’architecte et du maître artisan sont fréquemment confondues. Le maître maçon, dont les compétences techniques et le savoir-faire sont reconnus, dirige la plupart du temps les travaux.
Mais à la Renaissance, l'architecte est souvent un artiste et un savant s'intéressant à des domaines variés. Ainsi, Filippo Brunelleschi est orfèvre de formation, mais il étudie aussi l'architecture au cours de ses voyages à Rome où il s'intéresse aux édifices de l'Antiquité.
Il se montre également capable d’imaginer les solutions techniques les plus pointues. Ainsi, sur le chantier du dôme de Florence, c’est lui qui conçoit des engins de levage particulièrement performants.