La charpenterie

Tailleur de pierre et maçons
Les façades des immeubles des siècles précédents étaient faites de pans de bois enduits de plâtre, et parfois de brique.
Avec les travaux d’Haussmann, l’usage de la pierre dans les immeubles d’habitation se généralise. Les façades sont désormais en pierre, souvent extraite de carrières proches. Mais, grâce au récent chemin de fer, les pierres peuvent venir de carrières plus éloignées. En revanche, les murs sur cour restent souvent en brique.
L’utilisation de la pierre meulière, tirée dans les carrières de la région parisienne, se généralise. Très solide, elle entre dans la construction des égouts et des soubassements d’immeubles.
La pierre peut désormais être coupée à la scie mécanique, ce qui permet d’obtenir plus vite des blocs de plus grande taille. Les progrès dans les outils de levage permettent de hisser plus facilement ces blocs aux derniers étages des chantiers. Le XIXe siècle voit aussi l’amélioration de la technique du ciment, qui remplace peu à peu la chaux et renforce la solidité des constructions.
Les tailleurs de pierre et maçons figurent ici entourés de leurs outils. En haut à droite, on reconnaît un maillet de sculpteur (qui a une masse en acier pour le sculpteur sur pierre) puis vers la gauche une raclette, une truelle carrée, un ciseau pour la pierre ou un ciseau de charpentier.
En bas, l’outil au centre est un "rabot de maçon ou brasse-mortier" qui sert à détremper la chaux et faire le mélange.
Avec les travaux d’Haussmann, l’usage de la pierre dans les immeubles d’habitation se généralise. Les façades sont désormais en pierre, souvent extraite de carrières proches. Mais, grâce au récent chemin de fer, les pierres peuvent venir de carrières plus éloignées. En revanche, les murs sur cour restent souvent en brique.
L’utilisation de la pierre meulière, tirée dans les carrières de la région parisienne, se généralise. Très solide, elle entre dans la construction des égouts et des soubassements d’immeubles.
La pierre peut désormais être coupée à la scie mécanique, ce qui permet d’obtenir plus vite des blocs de plus grande taille. Les progrès dans les outils de levage permettent de hisser plus facilement ces blocs aux derniers étages des chantiers. Le XIXe siècle voit aussi l’amélioration de la technique du ciment, qui remplace peu à peu la chaux et renforce la solidité des constructions.
Les tailleurs de pierre et maçons figurent ici entourés de leurs outils. En haut à droite, on reconnaît un maillet de sculpteur (qui a une masse en acier pour le sculpteur sur pierre) puis vers la gauche une raclette, une truelle carrée, un ciseau pour la pierre ou un ciseau de charpentier.
En bas, l’outil au centre est un "rabot de maçon ou brasse-mortier" qui sert à détremper la chaux et faire le mélange.
© Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg
Le recours au bois régresse dans l’immeuble haussmannien. On n’utilise plus des pans de bois mais des moellons (pierre calcaire de petite taille, taillée plus ou moins finement) pour les murs mitoyens. À l’intérieur d’un appartement, les cloisons sont désormais en brique creuse. Même les planchers sont parfois faits de solives métalliques remplaçant les poutres de bois.
La charpente du toit reste généralement en bois, mais la récente technique de débitage mécanique permet d’obtenir des planches épaisses à la place de pièces à section carrée. Elles sont assemblées au moyen de boulons et de clous, fabriqués de façon industrielle, et non plus par le traditionnel système du
tenon-mortaise
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