Des briques en "arêtes de poisson"

La technique invisible

Des briques en "arête de poisson"
Des briques en "arête de poisson" |

© Massimo Ricci

Un dispositif essentiel à la solidité du dôme

Un autre secret de la solidité du dôme réside dans la manière dont les briques (qui ressemblent à de larges tuiles plates) sont disposées entre les huit nervures qui constituent l’armature de l’édifice.

Éviter les fissures : une pose en "arêtes de poisson"

En raison de la pente et du poids de l’édifice, de simples couches alternées de briques et de ciment auraient pu se fissurer au niveau du mortier. Pour éviter cela, les briques ne composent pas une ligne continue : elles forment un dessin en chevrons ou "arêtes de poisson", avec une alternance de briques posées verticalement et horizontalement. De plus, les briques verticales forment une ligne en spirale autour de l’ensemble, ce qui renforce la cohésion du tout.

Une structure homogène et indéformable

Le résultat constitue un ensemble très homogène, quasi d’un seul tenant, qui ne peut se fissurer et s’effondrer.

Une prouesse… cachée sous les tuiles

Sur le dôme, les briques sont recouvertes de tuiles, ce qui empêche de les observer de l’extérieur. Les images de gauche représentent donc la maquette au 1/5e réalisée par Massimo Ricci, qui reprend fidèlement la technique de pose mise en œuvre pour le dôme.