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  3. La citadelle et les fortifications Vauban
  4. La citadelle de Besançon et les autres forts
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La citadelle de Besançon et les autres forts

Vue de la citadelle de Besançon et du front Saint-Étienne
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Situation de la citadelle de Besançon dans la boucle du Doubs
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Plan de la citadelle de Besançon
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Les souterrains sous la citadelle
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L’invention de la tour bastionnée
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L’invention de la tour bastionnée
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Le fort Battant
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Fort Griffon et Battant
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Bâtiments du fort Griffon
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Le pont Brégille
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Porte royale à Besançon
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Plan de la citadelle de Belle-Ile par Vauban
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Plan de la ville et citadelle de Saint-Martin-de-Ré
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La ville de Longwy
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Neuf-Brisach : Une ville exceptionnelle construite à partir de rien
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Les fortifications de Besançon figurent au nombre des réalisations majeures de Sébastien Le Prestre de Vauban. Mais l’architecte militaire et ingénieur, nommé commissaire général des fortifications du royaume par Louis XIV, a beaucoup construit pour protéger les frontières terrestres et maritimes du pays :
130 places fortes remaniées, une trentaine de places fortes bâties ex nihilo. Inspiré par les ingénieurs italiens de la renaissance, il développe des techniques de construction capables de résister aux assauts nouveaux de l’artillerie et de ses boulets de canon dévastateurs. Chacun de ses ouvrages est unique et tient compte de la situation géographique du lieu et des structures existantes. 12 fortifications de Vauban sont aujourd’hui inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Mots-clés

  • 17e siècle

Vue de la citadelle de Besançon et du front Saint-Étienne

C’est sur un site naturel élevé et étroit, sur un éperon rocheux fermant la boucle du Doubs, que Vauban décide de concentrer les principales défenses de la ville. Quelques ouvrages militaires y existaient déjà, mais Vauban les juge trop faibles.
Il faudra 20 ans de chantier pour que les fortifications bisontines soient achevées. Très coûteux, ces travaux ont nécessité une aide financière spéciale de la couronne royale. Surpris par ces grands frais, Louis XIV aurait demandé à Vauban si les remparts avaient été construits en pierre… ou en or.
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© Bibliothèque nationale de France

Situation de la citadelle de Besançon dans la boucle du Doubs

La citadelle est placée sur un éperon rocheux dont elle épouse la forme.
Sur ce relief, Vauban conçoit trois fronts parallèles de fortifications. Ce système complexe multiplie les sites de tir et de surveillance et réduit les angles morts.
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© Bibliothèque nationale de France

Plan de la citadelle de Besançon

Occupant 12 hectares et constituée de 600 m de remparts, la citadelle est une véritable ville militaire. Une poudrière et un arsenal conservent les armes et les munitions. Les soldats restent à demeure : ils sont logés dans des casernes et nourris sur place. Pour les approvisionner en eau, un puits est creusé. Une chapelle est également construite.
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© Bibliothèque nationale de France

Les souterrains sous la citadelle

Citadelle Vauban de Besançon
Plus au nord, le front royal regarde vers la ville. En son centre, se trouve un pavillon d’entrée triangulaire. Le front royal est relié au front le plus bas vers la ville par des circulations souterraines.
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© Bibliothèque nationale de France

L’invention de la tour bastionnée

Citadelle Vauban de Besançon
Pour la citadelle de Besançon, Vauban innove. Il remplace les bastions (avancées en pointe dans les murs d’enceinte) par des “tours bastionnées” qui présentent les avantages des deux constructions.
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© Bibliothèque nationale de France

L’invention de la tour bastionnée

Citadelle Vauban de Besançon
La forme en angle aigu tournée vers l’ennemi des tours bastionnées donne moins de prise à l’artillerie (canons). Mais la tour, plus haute et plus étroite, est plus difficile à viser et à prendre.
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© Bibliothèque nationale de France

Le fort Battant

Fortifications de Vauban à Besançon
À l’opposé de la citadelle, Vauban renforce la protection de la ville par les fortifications de Battant. Son enceinte bastionnée est très sophistiquée et comprend plusieurs niveaux de fortifications.
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Fort Griffon et Battant

Fortifications de Vauban à Besançon
Placées en avant de l’enceinte des fortifications Battant, des demi-lunes (éléments triangulaires construits devant le front bastionné) entourées de profonds fossés doublent l’enceinte. Encore plus en avant, de vastes glacis (espace découvert empêchant l’assaillant de s’abriter) permettent à la défense de repérer au loin les ennemis pour organiser la riposte.
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Bâtiments du fort Griffon

Fortifications de Vauban à Besançon
Vauban intègre le fort Griffon déjà existant aux fortifications de Battant. Comme pour la citadelle, il complète le dispositif défensif par une chapelle, un arsenal et des casernes.
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© Bibliothèque nationale de France

Le pont Brégille

Fortifications de Vauban à Besançon
Pour des raisons de sécurité, seuls deux ponts sont prévus pour entrer dans la ville : l’un communique avec le quartier de Battant au nord et l’autre, le pont Brégille, à l’ouest, est défendu par une lunette (de la même forme que la demi-lune mais isolée du reste des remparts).
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© Bibliothèque nationale de France

Porte royale à Besançon

Fortifications de Vauban à Besançon
En 1690, les travaux de défense sont achevés. Il est temps d’embellir la ville. À l’entrée du quartier Battant, une porte royale en forme d’arc de triomphe est élevée à la gloire de Louis XIV. Tout autour, les quais du Doubs sont aménagés selon le goût classique qui privilégie la symétrie et la régularité. Hautes de deux étages et coiffées de hauts toits à double plan, ces maisons peuvent servir d’ultimes défenses en cas d’attaque sur la ville basse. En dehors de cet aménagement et des casernes Saint-Paul à l’est, aucune intervention n’est faite sur l’architecture et l’urbanisme.
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Plan de la citadelle de Belle-Ile par Vauban

C’est Fouquet, surintendant de Louis XIV, qui lance les travaux de la citadelle de Belle-Ile pour la défendre des pirates, des Espagnols et des Anglais. Vauban se rend à plusieurs reprises dans l’île pour en améliorer les défenses, mais son projet ne sera que très partiellement réalisé.
Au début du XXe siècle, la citadelle abrite une prison pour enfants. En 1934, une révolte des jeunes détenus inspirera à Jacques Prévert son poème, La Chasse à l’enfant.
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Plan de la ville et citadelle de Saint-Martin-de-Ré

À partir de 1 681, Vauban projette de construire un camp retranché à Saint-Martin, capable de servir d’abri à toute la population de l’île en cas de débarquement ennemi.
L’enceinte urbaine est un demi-cercle de 1, 5 km de rayon et de 14 km de rempart.
La citadelle, carré parfait, n’est accessible que par une seule porte d’entrée monumentale, ouvrant sur un petit port retranché. Des bâtiments intérieurs sont prévus pour 1 200 hommes.
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La ville de Longwy

Sitôt que la ville est devenue française par le Traité de Nimègue en 1679, Louis XIV décide la destruction de l’ancien Longwy-Haut médiéval et la construction d’une “ville neuve”, afin de constituer un maillon défensif important sur la frontière nord-est. Vauban adapte le tracé de cette place forte aux contraintes d’un terrain en pente, posé au bord d’un escarpement, dominant la vallée de la Chiers et la ville basse. La forteresse est construite selon un plan hexagonal, enveloppe de six bastions, et équipée de toutes les commodités d’une place de guerre (église, arsenal, puits, casernes). Au-delà de ces caractéristiques militaires, elle traduit également la conception qu’avait Vauban de la ville idéale, qui rappelle certaines cités de la Renaissance italienne, comme Palmanova.

Mots-clés

  • 17e siècle
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Neuf-Brisach : Une ville exceptionnelle construite à partir de rien

Après la perte de Brisach au-delà du Rhin en 1697, la construction d’une nouvelle place forte dans la plaine d’Alsace s’impose. Vauban est dépêché sur place afin de soumettre au roi différents projets. Louis XIV choisit le plus cher et le plus complet. La construction commence dès 1699 et nécessite le creusement d’un canal jusqu’aux Vosges afin de transporter le grès rose nécessaire.
Neuf-Brisach apparaît comme une étoile parfaite dans la plaine d’Alsace. Elle donne à voir le seul exemple du troisième système défensif de Vauban et son projet urbain le plus abouti. À partir d’un plan urbanistique octogonal, des principes simples régissent l’organisation interne : offrir des circulations pratiques pour que lieux de commandement, lieux de combat et lieux d’activité civile s’intègrent harmonieusement sans se gêner.
Autour d’une place d’armes regroupant tous les bâtiments du pouvoir, la ville est partagée en 48 îlots, dont 34 réservés aux 4 000 habitants. Les casernes sont placées contre les remparts, afin d’optimiser la protection des civils.
Aujourd’hui encore, la structure régulière de Neuf-Brisach apparaît clairement en vue aérienne.

Mots-clés

  • 17e siècle
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- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Pierre-Emmanuel Jouanneau, Éditions multimédias, BnF

Traitement iconographique
Gisèle Nedjar, Éditions multimédias, BnF

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