Les cloisons amovibles : légèreté et flexibilité

Axonométrie de la maison Schröder de Gerrit Rietveld à Utrecht (1924)
Gerrit Rietveld se préoccupe beaucoup du coût final de la maison. Pour les fondations, il juge que le béton (pourtant considéré comme un matériau moderne et révolutionnaire) est trop cher. Il choisit donc d’utiliser la brique hollandaise traditionnelle, plus légère et beaucoup plus économique dans sa fabrication comme dans sa mise en œuvre. Les planchers en bois sont soutenus par des poutres en acier standardisées. Seuls les balcons, disposés en léger surplomb, sont en béton armé.
La légèreté de la construction autorise à diminuer les points d’appui et autres murs porteurs. Les cloisons séparant les pièces sont faites de panneaux très légers constitués de liège recouvert d’une couche de bitume (excellent pour l’isolation) et d’aggloméré, facilement manipulables. Les rails sur lesquels coulissent ces panneaux matérialisent les limites des pièces : au sol comme au plafond, les transitions sont annoncées par l’utilisation des couleurs primaires, du noir, gris, blanc ou du marron.
La légèreté de la construction autorise à diminuer les points d’appui et autres murs porteurs. Les cloisons séparant les pièces sont faites de panneaux très légers constitués de liège recouvert d’une couche de bitume (excellent pour l’isolation) et d’aggloméré, facilement manipulables. Les rails sur lesquels coulissent ces panneaux matérialisent les limites des pièces : au sol comme au plafond, les transitions sont annoncées par l’utilisation des couleurs primaires, du noir, gris, blanc ou du marron.
© Image & copyrights Centraal Museum, Utrecht / Pictoright, Amsterdam

Plans et élévations de la maison Schröder de Gerrit Rietveld à Utrecht (1924)
La maison Schröder est répartie sur deux niveaux, pour une superficie totale de 150 m2. Chaque espace a été si bien pensé que la sensation d’espace est immédiate.
Le rez-de-chaussée comporte un hall d’entrée avec des bancs pour mettre ou enlever ses chaussures, des placards adaptés à la taille des enfants et des adultes, une bibliothèque et salle de lecture, un petit appartement séparé et enfin la cuisine-salle à manger et les WC.
Au niveau supérieur, le visiteur se trouve au milieu d’une pièce aérée et lumineuse. Les murs d’appui sont réduits au minimum et laissent autant que possible la place à des cloisons légères et coulissantes qui permettent de varier la disposition de la maison en fonction des heures de la journée.
Le rez-de-chaussée comporte un hall d’entrée avec des bancs pour mettre ou enlever ses chaussures, des placards adaptés à la taille des enfants et des adultes, une bibliothèque et salle de lecture, un petit appartement séparé et enfin la cuisine-salle à manger et les WC.
Au niveau supérieur, le visiteur se trouve au milieu d’une pièce aérée et lumineuse. Les murs d’appui sont réduits au minimum et laissent autant que possible la place à des cloisons légères et coulissantes qui permettent de varier la disposition de la maison en fonction des heures de la journée.
© Image & copyrights Centraal Museum, Utrecht / Rietveld Schröder Archief/ Pictoright Amsterdam
La légèreté de la construction autorise à diminuer les points d’appui et autres murs porteurs. Les cloisons séparant les pièces sont faites de panneaux très légers constitués de liège recouvert d’une couche de bitume (excellent pour l’isolation) et d’aggloméré, facilement manipulables.
Les rails sur lesquels coulissent ces panneaux matérialisent les limites des pièces : au sol comme au plafond, les transitions sont annoncées par l’utilisation des couleurs primaires, du noir, gris, blanc ou du marron.