Des briques en arêtes de poisson

Des briques en "arête de poisson"
L’un des secrets de la solidité du dôme de la cathédrale de Florence réside dans la manière dont les briques (qui ressemblent à de larges tuiles plates) sont disposées entre les huit nervures qui constituent l’armature de l’édifice.
En raison de la pente et du poids de l’édifice, de simples couches alternées de briques et de ciment auraient pu se fissurer au niveau du mortier. Mais les briques ne composent pas une ligne continue. Elles forment un dessin en chevrons ou "arêtes de poisson", avec une alternance de briques posées verticalement et horizontalement. De plus, les briques verticales forment une ligne en spirale autour de l’ensemble, ce qui renforce la cohésion du tout. Le résultat constitue un ensemble très homogène, quasi d’un seul tenant, qui ne peut se fissurer et s’effondrer.
La photographie représente la maquette au 1/5e réalisée par l’universitaire Massimo Ricci, professeur d’architecture à l’université de Florence, qui permet de comprendre la position des briques. Sur le dôme, ces dernières sont recouvertes de tuiles, mais on peut néanmoins en observer l’assemblage quand on se trouve entre les deux coques du dôme, dans l’escalier de 463 marches qui monte à la lanterne.
© Massimo Ricci
© Massimo Ricci
Un autre secret de la solidité du dôme réside dans la manière dont les briques (qui ressemblent à de larges tuiles plates) sont disposées entre les huit nervures qui constituent l’armature de l’édifice.
En raison de la pente et du poids de l’édifice, de simples couches alternées de briques et de ciment auraient pu se fissurer au niveau du mortier. Pour éviter cela, les briques ne composent pas une ligne continue : elles forment un dessin en chevrons ou "arêtes de poisson", avec une alternance de briques posées verticalement et horizontalement. De plus, les briques verticales forment une ligne en spirale autour de l’ensemble, ce qui renforce la cohésion du tout. Le résultat constitue un ensemble très homogène, quasi d’un seul tenant, qui ne peut se fissurer et s’effondrer.
Sur le dôme, les briques sont recouvertes de tuiles, ce qui empêche de les observer de l’extérieur. Les images de gauche représentent donc la maquette au 1/5 réalisée par Massimo Ricci, qui reprend fidèlement la technique de pose mise en œuvre pour le dôme.