Arc brisé et voûte sur croisée d’ogive

Voûtes sur croisée d’ogives et vitraux
C’est à Saint-Denis que triomphe une nouvelle manière de bâtir, nommée d’abord "style ogival", avant de devenir le style gothique. L’art gothique se substitue peu à peu à l’art roman pendant la seconde moitié du 12e siècle dans les villes de l’Ile-de-France.
Alors que le style roman laissait passer peu de lumière dans les édifices, le gothique développe une série d’innovations techniques :
- la voûte sur croisée d’ogives, qui dirige les poussées de la voûte sur des piliers, et non plus sur des murs,
- les arcs-boutants qui servent de soutien extérieur aux piliers, et qui s’appuient sur des contreforts,
- les hautes fenêtres en arc brisé : entre les piliers, les murs qui ne soutiennent plus la voûte sont percés de hautes et larges fenêtres en forme d’arc brisé, habillées de vitraux.
© Vinca Hyolles
© Vinca Hyolles

Voûte gothique sur croisée d’ogive
La cathédrale gothique est surmontée d’une haute voûte en pierre vers laquelle montent les regards des fidèles. Au-dessus, mais cachée, se trouve une charpente complexe qui maintient la couverture de l’édifice. La voûte de pierre est structurée par un ou plusieurs arcs, qui franchissent en courbe l’espace entre les murs. L’art roman privilégie l’arc en plein cintre (qui dessine un demi-cercle parfait), même s’il utilise à l’occasion l’arc brisé. Ce dernier, qui se rejoint en pointe à son sommet, triomphe dans les édifices gothiques. Il a pour avantage d’exercer des poussées latérales réduites, ce qui permet de l’élever nettement plus haut.
Deux arcs brisés qui se croisent à angle droit constituent une voûte sur croisée d’ogive, ou "voûte d’ogive", ensemble suffisamment solide pour ne pas nécessiter d’épaisses parois et des contreforts épais. Les murs perdent ainsi leur rôle de soutien, et peuvent être percés de larges ouvertures.
La cathédrale gothique est surmontée d’une haute voûte en pierre vers laquelle montent les regards des fidèles. Au-dessus, mais cachée, se trouve une charpente complexe qui maintient la couverture de l’édifice.
La voûte de pierre est structurée par un ou plusieurs arcs, qui franchissent en courbe l’espace entre les murs. L’art roman privilégie l’arc en plein cintre (qui dessine un demi-cercle parfait), même s’il utilise à l’occasion l’arc brisé. Ce dernier, qui se rejoint en pointe à son sommet, triomphe dans les édifices gothiques. Il a pour avantage d’exercer des poussées latérales réduites, ce qui permet de l’élever nettement plus haut.
La voûte sur croisée d’ogive
Deux arcs brisés qui se croisent à angle droit constituent une voûte sur croisée d’ogive, ou "voûte d’ogive", ensemble suffisamment solide pour ne pas nécessiter d’épaisses parois et des contreforts épais.
Les murs perdent ainsi leur rôle de soutien, et peuvent être percés de larges ouvertures.