Le squelette du Vélodrome coquillage

L'Orange Vélodrome rénové
L'Orange Vélodrome rénové |

© Architecte mandataire SCAU architectes. Architecte associé Didier Rogeon. Photo Luc Boegly

Le principal enjeu pour la dernière transformation du Vélodrome fut de recouvrir les gradins.

Culminant à 65 mètres, la toiture du stade rappelle les ondulations et la teinte blanche d’un coquillage marin. Sous l’apparente légèreté se cache une structure complexe qui doit résister au mistral pouvant souffler à plus de 100 km/h.

La charpente compte près de 6000 barres en acier galvanisé assemblées selon des travées d’une dizaine de mètres. Elle repose sur seulement 4 points d’appui en forme de V, situés aux coins du terrain.

Les 6000 tonnes de la structure sont reprises par des blocs de béton plongeant à 20 mètres de profondeur.

Les éléments de la charpente ne sont pas arrivés en vrac… Celle-ci a été fabriquée et pré-montée dans des ateliers à La Corogne (Espagne) et livrée en sections. Étant donné que les pièces sont galvanisées, ni la soudure ni la découpe sur le chantier ne sont possibles ; l’assemblage s’effectue donc par boulonnage.

L'acier galvanisé

La structure d’acier en construction
La structure d’acier en construction |

© Nicolas Nova CC BY-NC 2.0

Pour protéger contre la corrosion, la structure en acier est entièrement galvanisée. Le terme "galvanisation" provient de l’inventeur du procédé, Luigi Galvani (1737-1798). La méthode la plus courante est la galvanisation à chaud, également connue sous le nom de zingage à chaud, qui consiste à immerger l’acier dans un bain de zinc à 450 degrés Celsius.