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Les outils du maçon à travers les âges

Les outils du maçon dans l’Encyclopédie
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Les outils du maçon dans une encyclopédie du 19e siècle
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Plusieurs modèles de truelles
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Trois maçons au travail
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La taloche
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Marteaux, massettes, maillets et bouchardes
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Le fil à plomb
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L’auge
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La civière, outil de transport des matériaux
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Une brouette munie de sangles
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Les outils du mortelier
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Un chantier au 17e siècle
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Un maçon de Bologne
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Maçons du gouvernement de Jaroslav
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En fonction des matériaux utilisés, des époques et des spécialisations, les outils du maçon varient. Toutefois, un certain nombre d’outils restent communs à travers les siècles. On peut les découvrir dans les publications encyclopédiques, mais aussi sur les nombreuses images qui, depuis le Moyen Âge, mettent en scène le maçon sur le chantier.

Les outils du maçon dans l’Encyclopédie

La première encyclopédie française, intitulée L’Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, est éditée à partir de 1751. Publiée à l’initiative de Diderot et d’Alembert, L’Encyclopédie représente une synthèse des connaissances de l’époque, reposant sur les idées du XVIIIe siècle. Les outils et les techniques en usage dans chacun des corps de métiers représentent un volet important de cet ouvrage. Ainsi, Diderot et d’Alembert dressent un inventaire des outils du maçon dans L’Encyclopédie. On peut y reconnaître :
Fig. 112 : le maillet
Fig. 120 : le fil à plomb
Fig. 121 à 123 : la houe
Fig. 125 à 127 : les truelles
Fig. 132 : la pelle en bois
Fig. 134 : la hotte
Fig. 135 : la brouette
Fig. 138 : l’auge
Fig. 141-142 : le bard et la civière pour le transport
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© Bibliothèque nationale de France

Les outils du maçon dans une encyclopédie du 19e siècle

Au 19e siècle, les manuels Roret ambitionnent de mettre les sciences et les techniques de l’époque à la portée de tous. Plus de 300 volumes abondamment illustrés paraissent, et remportent un succès considérable. Le volume consacré au maçon-plâtrier, au carreleur et au paveur présente les principaux outils indispensables à la maçonnerie. On peut y reconnaître :
Fig. 1 et 2 : la truelle en cuivre
Fig. 3 : le têtu de maçon à taillant long
Fig. 4 : la taloche en bois
Fig. 5 et 6 : les règles
Fig. 7 : le pic à roc, voire le marteau à démolir ou la martelette de maçon
Fig. 8 : l’auge
Fig. 9 : le platoir cranté
Fig. 12 : l’archipendule
Fig. 13 : le fil à plomb
Fig. 17 : le compas

Mots-clés

  • 19e siècle
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© Bibliothèque nationale de France

Plusieurs modèles de truelles

Instrument emblématique du maçon, la truelle apparaît fréquemment dans les représentations du Moyen Âge. Cet outil ressemble à une petite pelle. Elle se compose d’un manche coudé et d’une spatule mince qui prend une forme arrondie, triangulaire ou carrée. La truelle est utilisée pour la préparation, le mélange, la pose et le lissage du mortier ou du plâtre.
Le maçon possède généralement plusieurs modèles de truelle, de tailles et de formes différentes (truelle à col de cygne ou truelle triangulaire plus particulièrement réservée au mélange du mortier). Ici, deux maçons tiennent une truelle à la main, un autre vérifie l’aplomb de l’édifice avec un fil à plomb.

Mots-clés

  • Moyen Âge
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© Bibliothèque nationale de France

Trois maçons au travail

Trois maçons œuvrent simultanément. Celui de gauche pose du mortier avec sa truelle, un autre tient un large bloc qu’il s’apprête à placer. Le montage est donc fait à trois endroits. Le squelette de l’édifice est effectué avant l’élévation du mur ce qui correspond à la technique d’entassement.

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© Bibliothèque nationale de France

La taloche

Le mot “taloche” vient de l’ancien français : au Moyen Âge, “taloche” signifiait “petit bouclier”. Dans le vocabulaire du bâtiment, c’est une plaque en métal, en bois ou en plastique, pourvue d’un manche. Une petite quantité de mortier, de plâtre ou de tout autre enduit y est déposée pour être utilisée sur-le-champ. Ses petites dimensions la rendent facilement manipulable : lorsqu’il travaille, le maçon peut tenir d’une main la truelle et de l’autre la taloche (un peu comme un peintre qui tient d’une main un pinceau et de l’autre sa palette). Ce support sert aussi à “talocher”, c’est-à-dire à lisser le mortier lorsque c’est nécessaire.
À gauche de l’image, des couvreur de tuiles sont au travail, assis à cheval sur la charpente, le marteau et les clous à la main.

Mots-clés

  • Moyen Âge
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© Bibliothèque nationale de France

Marteaux, massettes, maillets et bouchardes

Le maçon doit utiliser des outils de percussion : la massette (petite masse) et la pointerolle, différentes sortes de marteaux comme la boucharde, marteau dont l’une des faces de la tête est revêtue d’un damier en “pointes de diamant”. Le bouchardage peut s’appliquer à la pierre ou au béton. Cette opération manuelle ou mécanique consiste à frapper avec une boucharde le parement (en général pierre ou béton) pour rendre sa surface granuleuse.
Le maçon est aussi souvent figuré un marteau ou un maillet à la main. Le manche de ces outils sert à caler une pierre ou bien à l’enfoncer dans le mortier.
Ici, un maçon retaille une pierre sur son lieu de pose. Un autre pose un bloc après avoir étalé le mortier avec sa truelle. Un dernier vérifie la verticalité de la construction à l’aide d’un fil à plomb à très grande massette.
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© Bibliothèque nationale de France

Le fil à plomb

Comme aujourd’hui le niveau à bulle, le fil à plomb permet de vérifier la verticalité d’un mur. Combiné avec l’équerre, le fil à plomb s’appelle l’archipendule. Cet instrument était principalement utilisé au Moyen Âge. Au bout du fil, ce n’est pas un simple plomb mais un triangle rectangle isocèle. Il permet de mesurer des pentes grâce à des repères sur la traverse. Ces instruments sont complétés par le cordeau (ligna) qui sert à marquer l’alignement grâce à des cordelettes, la règle de maçon, le double-mètre…
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© Bibliothèque nationale de France

L’auge

L’auge, ou gamatte, peut prendre diverses formes et dimensions. Elle permet de conserver et transporter le mortier, le plâtre ou tout autre enduit, mais aussi des moellons ou des briques.
Le maçon doit en posséder plusieurs exemplaires. Ces auges sont rectangulaires, ovales ou circulaires, et d’une grande diversité dans leurs dimensions. Portés sur l’épaule, ces récipients sont parfois munis d’un manche, adoptant alors la forme d’une raquette plus ou moins évidée. Des paniers, généralement de forme arrondie, ou des hottes servent également à transporter moellons, briques et tuiles. Ici, le mortier est transvasé à l’aide d’une pelle en bois dans des auges ovales portées sur une épaule.

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La civière, outil de transport des matériaux

La brouette est bien sûr indispensable pour le transport des matériaux. Mais il semble qu’elle n’ait été utilisée qu’assez tardivement sur les chantiers.
Au Moyen Âge, on utilise aussi des civières ou bards constitués d’une partie centrale pleine ou de lattes montées sur deux longs manches, ou encore des hottes.
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© Bibliothèque nationale de France

Une brouette munie de sangles

Un manœuvre transporte des pierres dans une brouette avec une sangle passée sur ses épaules pour alléger la charge. À l’extrême gauche, debout sur un échafaudage, un maçon mesure un bloc avec une règle. À sa droite, un autre complète une assise.

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Les outils du mortelier

Le mortelier est chargé de la fabrication et du transport du mortier. Ses fonctions sont parfois confondues avec celles du maçon, avec qui il travaille étroitement.
Le mortelier utilise un bac à mortier délimité par des planches posées de chant grâce à de petits piquets enfoncés dans le sol. Une pelle-bêche à la lame métallique permet de transvaser le mortier dans divers récipients.
C’est avec une pelle en bois que le mortelier remplit l’oiseau (la hotte) qu’un manœuvre porte sur son dos.
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© Bibliothèque nationale de France

Un chantier au 17e siècle

Sur cette gravure de Jacques Callot, dessinateur et graveur célèbre, les plans pour la fortification de Livourne (Italie) sont présentés à Ferdinand Ier, tandis que le chantier suit son cours. Au premier plan, des tailleurs de pierre équarrissent des blocs tandis qu’un homme vérifie les angles droits grâce à une équerre.
Au fond, des ouvriers portant des hottes ou des civières accèdent aux parties hautes du chantier grâce à des rampes. On voit que les outils n’ont guère changé depuis le Moyen Âge.

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© Bibliothèque nationale de France

Un maçon de Bologne

Peintre italien de la fin du XVIe siècle, Annibale Carracci dessine les différents petits métiers de sa ville, Bologne. Au milieu des vendeurs de rue se glisse un maçon, portant son auge sous le bras, et ses règles et son équerre sur l’épaule.
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© Bibliothèque nationale de France

Maçons du gouvernement de Jaroslav

Notice historique sur la cathédrale de Saint Isaac, Saint-Petersbourg
La cathédrale Saint-Isaac à Saint-Pétersbourg est un édifice religieux imposant de plus de 100 m de hauteur. Elle est bâtie sous les règnes des tsars Alexandre Ier, Nicolas Ier et Alexandre II. Il aura fallu près de 40 ans pour la construire. C’est l’une des plus vastes cathédrales d’Europe avec 111 m de long, 97 m de large et 101, 5 m de haut, soit 10 767 m2. C’est, par ses dimensions, la troisième cathédrale d’Europe après Saint-Pierre de Rome et Saint-Paul à Londres. En 1858, elle est consacrée, avant d’être transformée en musée en 1928 et de redevenir un lieu de culte en 2002.
Éparpillés sur le sol et entre les mains des maçons, on distingue les différents outils employés sur ce chantier.
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© Bibliothèque nationale de France

- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Pierre-Emmanuel Jouanneau, Éditions multimédias, BnF

Traitement iconographique
Gisèle Nedjar, Éditions multimédias, BnF

Fichiers numériques réalisés par le département Reproduction de la BnF
© Bibliothèque nationale de France, 2014
Tous droits réservés

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