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Chantier du CNIT de La Défense

Vue du départ de la voute avec échafaudages
Chantier du CNIT de La Défense
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Les architectes du CNIT sollicitent plusieurs ingénieurs pour trouver une solution technique à leurs dessins. La voûte en béton est l’objet de toutes les discussions. Quel type de structure ? Quel est le matériau adéquat : métal ou béton ? Comment respecter le plus possible les conceptions des architectes ? - Nicolas Esquillan est finalement choisi pour sa double coque de béton constituée de deux voiles pleines de 6 cm d’épaisseur seulement.
De l’intérieur (couvrement) comme de l’extérieur (couverture), les nervures partent en faisceaux comme les ogives des cathédrales gothiques. Ces nervures se renforcent les unes les autres. La forme bien particulière des nervures est obtenue grâce aux coffrages de bois constitués de fermes (charpentes) sur lesquelles sont fixées des planches de contreplaqué.
La voûte du CNIT semble être composée de trois pièces, chacune partant des trois pieds. Des fermes (charpentes en bois) sont fabriquées pour cintrer, c’est-à-dire soutenir, les parties les plus lourdes de la voûte. Elles restent en place le temps du séchage du béton. Les échafaudages sont principalement métalliques. Ils sont mobiles pour ne pas avoir à les démonter et les remonter lors de l’avancée du chantier.

© Fonds Zehrfuss. Académie d’architecture/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle

  • Description technique
    épreuve NB _ 24X18.2
  • Provenance

    Cote AS-12-12-13-032

  • Lien permanent
    ark:/12148/mmgzp5zkgjfp5