L’assemblage le plus fréquent au Moyen Âge est à tenon et mortaise : le tenon est le bout d’une pièce diminuée d’une partie de son épaisseur et la mortaise un trou pratiqué dans une pièce de bois pour recevoir un tenon. Elle doit être exactement de la même forme, de la même dimension et profondeur que le tenon qui doit s’y loger afin que l’assemblage soit inébranlable. Pour réaliser ce type d’assemblage, l’artisan commence par dessiner sur la pièce de bois le dessin du tenon, puis perce des trous côte à côte, très près les uns des autres, d’abord verticalement puis obliquement en leur donnant une profondeur égale à celle du tenon. La cavité sera ensuite équarrie et nettement nettoyée. Une fois les pièces de bois ajustées, on traverse ensuite cet assemblage par une cheville cylindrique. Cette dernière sert à maintenir momentanément les pièces en joint sur le chantier et le levage.