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Les souffleurs d’air chaud en aluminium de la poste de la Caisse d’épargne de Vienne

Les souffleurs d’air chaud en aluminium  de la poste de la Caisse d’épargne de Vienne
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En 1807, le chimiste Humphry Davy découvre dans l’alun un métal jusqu’ici inconnu qu’il nomme aluminium. Quelques années plus tard, l’ingénieur Pierre Berthier trouve, aux Baux-de-Provence, un minerai – la bauxite – qui contient une importante proportion d’aluminium. Ses qualités de légèreté, de malléabilité et d’inaltérabilité intéressent les ingénieurs et les entrepreneurs. Il devient un matériau entrant dans la composition de bijoux, d’outils, de composants électriques ou encore dans l’aéronautique et la construction automobile. L’aluminium est présent partout à la Postsparkasse : les points d’usure (accoudoirs, pieds) du mobilier sont renforcés avec ce métal clair, les piliers de la salle des guichets en sont revêtus tandis que les bouches de chauffage sont intégralement fabriquées en “alu”.
Car ces objets métalliques sont des souffleurs… d’air chaud. Le chauffage à air pulsé est un système assez complexe mais parfaitement adapté à de tels volumes. La verrière couvrant la cour dans laquelle est construite la salle des guichets suit le profil classique d’une toiture à double pente. Sachant que le climat continental de Vienne peut occasionner d’importantes chutes de neige en hiver, le poids de celle-ci, accumulé sur de fragiles toits de verre, pourrait occasionner des dégâts. C’est la raison pour laquelle Otto Wagner a conçu un système de chauffage pour faire fondre la neige du toit et laisser aussi passer, quelle que soit la saison, la lumière du jour.
© Matthieu Simon
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    Matthieu Simon
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