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Le gothique rayonnant (1250-1350)

Cathédrale de Metz
Le gothique rayonnant (1250-1350)
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À partir du milieu du 13e siècle, les architectes imaginent des édifices toujours plus larges et plus hauts. Cette conquête vertigineuse de l’espace a cependant ses limites. Ainsi en 1272, une partie des voûtes du chœur de la cathédrale de Beauvais s’écroule. L’édifice devait culminer à 150 m mais les voûtes sont trop hautes et les piliers trop espacés.
Les cathédrales deviennent de véritables squelettes de pierre et de verre, avec des sculptures aux structures de plus en plus complexes. Des nervures agrémentent les voûtes et les ogives. De même, les piliers, appelés “piliers fasciculés”, se décomposent désormais en minces colonnettes assemblées. La rose devient véritablement un élément central du décor. La multiplication des chapelles latérales, quant à elle, permet d’agrandir l’espace. Les cathédrales de Metz et de Strasbourg sont les édifices les plus représentatifs du style gothique rayonnant.
Le 14e siècle n’est pas propice aux grands chantiers : c’est un siècle de misère marqué par le début de la Peste Noire (1348-1352) qui décime plus d’un tiers de la population européenne, et par les débuts de la Guerre de Cent ans qui monopolise hommes et capitaux.

© BnF

  • Auteur(es)
    Hubert Clerget (1818-1899)
  • Description technique
    Dessin à la mine de plomb et lavis à l’encre de Chine sur papier beige ; 15, 9 x 22, 2 cm
  • Provenance

    Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, EST RESERVE VE-26 (R)

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm3202029608