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Pilotis, plate forme, maçonnerie...

Pilotis, plate forme, maçonnerie...
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Qu’il s’agisse d’attaque ou de défense, toutes les réussites de Vauban résident en une préparation préalable très rigoureuse. Le commissaire général des fortifications du royaume a une vision à la fois globale des projets mais aussi très précise pour chaque chantier, comme en témoigne sa grande connaissance de la maçonnerie et de la charpenterie.
Les ingénieurs qu’il a sous ses ordres doivent aussi bien connaître le dessin, la géométrie, l’arithmétique, la trigonométrie, la géographie et l’architecture ; mais aussi les matériaux et leurs coûts, les ouvriers et leurs spécialités.
Vauban estime qu’il est nécessaire, pour mener à bien la construction d’un fort, de remparts ou d’une citadelle, de bien planifier les jours de travail et les dépenses. Il veille à économiser sur la main-d’œuvre et les matériaux pour livrer, le plus rapidement possible, la fortification la plus efficace possible.
Esprit curieux et grand érudit, Vauban ne se contente pas de concevoir des plans d’attaque ou des fortifications. Inquiet pour le bonheur de ses semblables et le “bien commun”, il écrit sur tous les sujets : il s’intéresse alors à la connaissance et au contrôle de la population et établit des formulaires de recensement.
Il étudie le secteur de l’agriculture, et rédige La Cochonnerie ou calcul estimatif pour connaître jusqu’où peut aller la production d’une truie pendant dix années de temps, le Moyen de rétablir nos colonies de l’Amérique & de les accroître en peu de temps ou le Traité de la culture des forêts. Nommés par Vauban lui-même Oisivetés, ces écrits théoriques révèlent une personnalité qui annonce dans une certaine mesure l’esprit des Lumières.
© Bibliothèque nationale de France
  • Auteur(es)
    Sébastien Le Prestre Vauban (1633-1707)
  • Provenance
    BnF, Littérature et arts, 4-Z-1945 (1)
  • Lien permanent
    ark:/12148/mm320201034p