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Marques de couvreur sur des ardoises

Marques de couvreur sur des ardoises
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Lorsqu’il s’agit d’un important chantier, la tradition pour le couvreur est de signer son ouvrage. Dans son travail quotidien, il n’a recours ni au pinceau ni à la plume. Il utilise alors les outils et les matériaux dont il est familier : dans le cas de l’ardoise, il taille et assemble les pièces pour leur donner une forme précise. Souvent, les signatures reprennent les emblèmes du métier : on peut deviner le marteau de couvreur, l’essette, le compas, l’enclumette ou l’échelle sur les signatures du XVIe siècle. Certains couvreurs qui savent lire indiquent même leurs initiales, comme Jehan de Varennes qui forme grâce aux silhouettes d’un toit et d’un marteau les deux premières lettres de son nom : V A.
© BnF
  • Date
    XVIe siècle
  • Provenance
    Bibliothèque nationale de France
  • Lien permanent
    ark:/12148/mm320201493m