Dans la pensée du 18e siècle, la nature tient une place de plus en plus importante. Cette quête séduit la reine Marie-Antoinette qui pose pour son amie Louise Élisabeth Vigée Le Brun dans un bosquet, cueillant délicatement des roses. Après avoir organisé de somptueuses fêtes à Trianon, la reine, désormais mère, s’assagit et souhaite offrir à ses enfants une vie simple, débarrassée de l’étiquette et des règles de vie de la Cour. Trianon devient un véritable refuge, de plus en plus détaché de Versailles : outre la laiterie, de nouveaux jardins potagers et des troupeaux qui paissent aux alentours, la reine demande à l’architecte Richard Mique la reconstitution d’un hameau, avec ses chaumières et son moulin.