Focus
Le défi des voiles de béton

Les voiles de béton de l’opéra de Sydney (Australie)
Les voiles de béton de l’opéra de Sydney sont disposées de façon à donner l’impression d’un grand voilier amarré dans la baie. Il aura fallu plus de quatre ans de discussions, de calculs et d’essais pour trouver la solution à l’élévation des toitures. C’est l’architecte qui trouve finalement en 1961 les formes définitives et le moyen de les concrétiser. Jørn Utzon conçoit quatre coques extraites d’une sphère – un peu comme les quartiers d’une orange. À l’image des poupées russes matriochkas, la taille des coques est décroissante ; la coque la plus grande peut contenir la deuxième, qui peut contenir la troisième, etc. Chaque coque est un triangle isocèle dont les faces extérieures sont convexes. Les coques sont nervurées pour une bonne répartition des poussées, afin d’atteindre la meilleure auto-portance possible. Le nécessaire passage de deux à trois dimensions (de la maquette, au plan, du plan à la construction) s’avère très complexe et demande une grande compétence en géométrie descriptive. Au final, la superstructure se décompose en deux jeux de quatre coquilles plus un jeu de deux coquilles.
© National Library of Australia
© National Library of Australia
Les voiles de béton de l’opéra sont disposées de façon à donner l’impression d’un grand voilier amarré dans la baie de Sydney. Cette forme est extrêmement complexe à construire.
En 1961, Jørn Utzon conçoit quatre coques extraites d’une sphère – un peu comme les quartiers d’une orange. À l’image des poupées russes, la taille des coques est décroissante ; la plus grande peut contenir la deuxième, qui peut contenir la troisième, etc.
Chaque coque est un triangle isocèle dont les faces extérieures sont convexes. Les coques sont nervurées pour une bonne répartition des poussées, afin d’atteindre la meilleure auto-portance possible. Le nécessaire passage de deux à trois dimensions demande une grande compétence en géométrie descriptive. Au final, la superstructure se décompose en deux jeux de quatre coques plus un jeu de deux coques.