La couleur pour souligner les lignes

La maison Schröder : intérieur
Dans la maison, les couleurs primaires (jaune, rouge ou bleu) et les “non-couleurs” (blanc, gris, noir) soulignent les lignes de force comme les rails des cloisons mobiles, les tablettes, les placards peints. Ces couleurs créent une architecture “antistatique”, comme en perpétuel mouvement.
Renforçant ce sentiment, des cloisons légères et coulissantes permettent de varier la disposition de la maison selon les moments. La nuit, les cloisons fermées créent des chambres séparées. Le jour, les cloisons rabattues ouvrent sur une grande pièce.
De nombreuses ouvertures renforcent cette impression d’espace, qu’il s’agisse de longues fenêtres en bandeau, ou du puits de lumière placé au centre de la pièce.
© Image & copyrights Centraal Museum, Utrecht / Pictoright, Amsterdam
© Image & copyrights Centraal Museum, Utrecht / Pictoright, Amsterdam

Dessin de la façade de la maison Schröder de Gerrit Rietveld à Utrecht (1924)
Quant à la façade, c’est une vraie composition De Stijl en trois dimensions : se répondent des plans verticaux et horizontaux, peints en blanc ou gris, et soulignés par quelques lignes fines rouges et jaunes pour renforcer l’idée de profondeur. Les jeux de porte-à-faux procurent l’illusion d’éléments en suspens, comme si toutes les parties de la maison étaient mises sur orbite autour d’un centre de gravité qui serait la cage d’escalier centrale.
Dans la maison, les couleurs primaires (jaune, rouge ou bleu) et les “non-couleurs” (blanc, gris, noir) soulignent les lignes de force comme les rails des cloisons mobiles, les tablettes, les placards peints. Ces couleurs contribuent à cette impression d’une architecture “antistatique”, en perpétuel mouvement.
Quant à la façade, c’est une vraie composition De Stijl en trois dimensions : se répondent des plans verticaux et horizontaux, peints en blanc ou gris, et soulignés par quelques lignes fines rouges et jaunes pour renforcer l’idée de profondeur. Les jeux de porte-à-faux procurent l’illusion d’éléments en suspens, comme si toutes les parties de la maison étaient mises sur orbite autour d’un centre de gravité qui serait la cage d’escalier centrale.