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  4. Quand Pompéi renaît de ses cendres
Album

Quand Pompéi renaît de ses cendres

Pompéi. La ville, les mœurs, les arts
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Fontaine en mosaïque de la maison de l’Ours à Pompéi
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Atrium toscan de la maison de Siricus à Pompéi
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Atrium tétrastyle de la maison des noces d’argent à Pompéi
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Atrium corinthien de la maison d’Epidius Rufus à Pompéi
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Péristyle et piscine de la maison de Méléagre à Pompéi
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Péristyle et piscine de la maison des Vettii à Pompéi
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Péristyle et piscine de la maison des Vettii à Pompéi
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Maison modeste de la rue de Nola à Pompéi (région V, îlot II)
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Maison du balcon en surplomb à Pompéi
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Cuisine d’une maison  à Pompéi
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Laraire de la maison d’Epidius Sabinus à Pompéi
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Laraire de la maison des Vettii à Pompéi
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Salon voûté (œcus) d’une maison située rue de Nola
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Premier style de peinture murale. Chambre de la maison du Centaure à Pompéi
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Deuxième style de peinture murale à Pompéi : salle de réception, salon (œcus) de la maison des Noces d’argent
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Deuxième style de peinture murale à Pompéi
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Troisième style de peinture murale (variété égyptienne) à Pompéi : maison de Cecilius Juncundus
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Troisième style de peinture murale à Pompéi : région IX, îlot VII
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : triclinium à décoration blanche de la maison du Centenaire
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : tablinum de la maison de la chasse
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : chambre de la région VI, îlot XV
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : exèdre de la région VI, îlot XV
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : exèdre de la maison des Vettii
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : triclinium de la maison de Siricus
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi avec stucs et peintures (Musée de Naples)
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En 79 apr. J.-C., la ville de Pompéi disparaît, ensevelie sous la pluie de cendres brûlantes jaillies du Vésuve en éruption. Elle n’est redécouverte qu’au 17e siècle. S’ensuivent des campagnes de fouilles successives, menées sans réelles méthodes scientifiques, et même parfois destructrices. Mais la renaissance de la ville, comme celle de sa voisine Herculanum, déclenche un engouement durable pour la civilisation romaine, que l’on retrouve dans les récits des écrivains, les productions des peintres et des sculpteurs et jusque dans les arts décoratifs (mobilier, papier peint…).
À partir de 1860, le nouveau directeur des fouilles, Giuseppe Fiorelli, introduit des méthodes plus respectueuses, qui préservent tous les vestiges, même les moins spectaculaires. Il invente aussi la technique du moulage qui restitue les corps de victimes de la catastrophe.
Historien d’art spécialiste de l’Antiquité romaine, dessinateur et graveur, Pierre Gusman (1862-1941) s’intéresse à cette nouvelle démarche archéologique. Il entreprend, comme beaucoup d’artistes de l’époque, le "Grand Tour" en Italie. Fasciné par les ruines de la ville, il passe plusieurs mois à Pompéi où il reviendra à plusieurs reprises. Il y réalise des photographies, des relevés détaillés, et ces aquarelles qui font revivre le site dans l’état de sa découverte, sans aucune tentative de reconstitution.

Mots-clés

  • Antiquité
  • 19e siècle

Pompéi. La ville, les mœurs, les arts

Page de couverture

Pierre Gusman achève en 1899 la rédaction de son livre Pompéi. La ville, les mœurs, les arts. Le livre propose non seulement ses aquarelles, mais aussi de nombreuses photographies, et des relevés architecturaux, qui donnent une vision juste et vivante de la ville disparue. Le livre fait immédiatement l’objet d’une traduction anglaise.

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Fontaine en mosaïque de la maison de l’Ours à Pompéi

Cette fontaine recouverte de mosaïques, dont le motif principal est un ours blessé à la chasse, se trouvait dans le couloir conduisant à l’atrium depuis l’entrée. Le mot (H)AVE ("Bonjour") a été composé avec les tesselles de céramique.

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Atrium toscan de la maison de Siricus à Pompéi

L’atrium est la pièce d’accueil principale de la maison romaine, la première dans laquelle on pénètre après le couloir d’entrée. Au centre, un bassin recueille les eaux de pluie qui se déversent par l’ouverture du toit, ou compluvium. L’atrium le plus courant est "toscan" : il ne comporte pas de colonne. Le toit repose sur quatre poutres scellées dans les murailles.
Un autre style d’atrium comporte quatre colonnes.
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Atrium tétrastyle de la maison des noces d’argent à Pompéi

Contrairement à l’atrium toscan, l’atrium tétrastyle (du grec tetra, quatre et style, colonne) est soutenu à ses quatre angles par quatre colonnes.

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Atrium corinthien de la maison d’Epidius Rufus à Pompéi

L’atrium corinthien est plus récent. Il est réservé aux demeures les plus spacieuses et les plus luxueuses. Le bassin central est entouré par quatre rangées de colonnes.
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Péristyle et piscine de la maison de Méléagre à Pompéi

Au fond de la maison se trouve le péristyle, cour de la partie privée, entourée de colonnes.
Cet espace n’apparaît pas immédiatement dans l’histoire de la maison romaine. On le trouve surtout à partir du IIe siècle av. J.-C. Comme l’atrium, le jardin central comprend un bassin. Souvent plus profond que le bassin de l’atrium, il est nommé piscine (piscina), et peut accueillir des poissons, ou des baigneurs !
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Péristyle et piscine de la maison des Vettii à Pompéi

Au fond de la maison se trouve le péristyle, cour de la partie privée, entourée de colonnes.
Cet espace n’apparaît pas immédiatement dans l’histoire de la maison romaine. On le trouve surtout à partir du IIe siècle av. J.-C. Comme l’atrium, le jardin central comprend un bassin. Souvent plus profond que le bassin de l’atrium, il est nommé piscine (piscina), et peut accueillir des poissons, ou des baigneurs !
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Péristyle et piscine de la maison des Vettii à Pompéi

Au fond de la maison se trouve le péristyle, cour de la partie privée, entourée de colonnes.
Cet espace n’apparaît pas immédiatement dans l’histoire de la maison romaine. On le trouve surtout à partir du 2e siècle av. J.-C. Comme l’atrium, le jardin central comprend un bassin. Souvent plus profond que le bassin de l’atrium, il est nommé piscine (piscina), et peut accueillir des poissons, ou des baigneurs !

Mots-clés

  • Antiquité romaine
  • 19e siècle
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Maison modeste de la rue de Nola à Pompéi (région V, îlot II)

Toutes les maisons de Pompéi ne sont pas de riches demeures. Dans certains quartiers, des maisons plus modestes ne possèdent qu’un atrium autour duquel s’organisent toutes les pièces. Un couloir mène parfois à un petit jardin au fond. Cette structure était à l’origine celle de la maison romaine primitive.
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Maison du balcon en surplomb à Pompéi

Les cours intérieures de la maison romaines (atrium, péristyle) sont fréquemment ornées de statues copiées ou inspirées des œuvres grecques.

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Cuisine d’une maison à Pompéi

La cuisine est petite, mais équipée de fourneaux au bois, ce qui rend la maison très vulnérable aux incendies. On fait la cuisine dans des récipients de terre cuite posés sur le fourneau en dessous duquel un feu est entretenu.
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Laraire de la maison d’Epidius Sabinus à Pompéi

Le laraire est un petit autel abritant les statuettes des dieux lares, les protecteurs du foyer. Chaque famille possède ses propres dieux, et on trouve un laraire dans chaque maison, souvent dans le tablinum.

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Laraire de la maison des Vettii à Pompéi

Le laraire de la très riche maison des Vettii prend la forme d’un petit temple. Les dieux de la maison y sont représentés sous forme de fresque. À leurs pieds, un serpent, figure protectrice pour les Romains, et que l’on trouve représenté à de multiples reprises sur les murs de Pompéi

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Salon voûté (œcus) d’une maison située rue de Nola

Grâce à leur maîtrise du béton, les Romains généralisent l’usage de la voûte, là où les Grecs construisaient surtout à base de colonnes et de linteaux. Largement employée dans les édifices publics (thermes, aqueducs, temples…), cette technique se retrouve aussi parfois dans des habitations privées.
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Premier style de peinture murale. Chambre de la maison du Centaure à Pompéi

L’étude des fresques des maisons de Pompéi a conduit les historiens du 19e siècle à les classer suivant quatre "styles" successifs. Dans le "premier style" (ou style à incrustation), les décorations peintes sont simples. Elles composent un trompe-l’œil imitant des plaques de marbre. La peinture peut être appliquée directement sur les murs ou sur des compositions en stuc apportant du relief. Ce "premier style" apparaît autour du IIe siècle av. J.-C.

Mots-clés

  • Antiquité romaine
  • 19e siècle
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Deuxième style de peinture murale à Pompéi : salle de réception, salon (œcus) de la maison des Noces d’argent

Le "deuxième style" (ou style architectural) apparaît au début du Ier siècle av. J.-C. Les artistes abandonnent les reliefs en stuc, mais utilisent leur art pour approfondir l’espace et créer des perspectives trompeuses : les murs se couvrent de faux détails architecturaux (colonnes, portiques) peuplés de personnages et d’animaux.
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Deuxième style de peinture murale à Pompéi

Relevé réalisé au musée de Naples

Le "deuxième style" (ou style architectural) apparaît au début du Ier siècle av. J.-C. Les artistes abandonnent les reliefs en stuc, mais utilisent leur art pour approfondir l’espace et créer des perspectives trompeuses. Les couleurs dominantes sont le rouge et le noir. Obtenu grâce à du sulfure de mercure, ce rouge d’une tonalité très spéciale est appelé encore aujourd’hui "rouge pompéien" ou "cinabre".

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Troisième style de peinture murale (variété égyptienne) à Pompéi : maison de Cecilius Juncundus

À la fin du Ier siècle ap. J.-C., la décoration picturale abandonne le trompe-l’œil et les effets de perspective. Les artistes privilégient les tableaux indépendants représentant des paysages, des scènes mythologiques, des portraits ou des scènes plus quotidiennes. Ces scènes sont exécutées par des peintres spécialisés. C’est le "troisième style" (ou style ornemental).

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Troisième style de peinture murale à Pompéi : région IX, îlot VII

À la fin du Ier siècle ap. J.-C., la décoration picturale abandonne le trompe-l’œil et les effets de perspective. Les artistes privilégient les tableaux indépendants représentant des paysages, des scènes mythologiques, des portraits ou des scènes plus quotidiennes. Ces scènes sont exécutées par des peintres spécialisés. C’est le "troisième style" (ou style ornemental).

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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : triclinium à décoration blanche de la maison du Centenaire

Progressivement, la peinture murale devient de plus en plus exubérante et fantastique. Les illusions d’optique, les trompe-l’œil sont de retour, alliés à une décoration parfois surchargée. Ce phénomène prend toute son ampleur sous l’Empire, notamment au moment du règne de Néron.
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : tablinum de la maison de la chasse

Situé au fond de l’atrium, le tablinum était le bureau du maître de maison. On y déposait les archives de la famille. Le tablinum abritait souvent le laraire, l’autel des dieux protecteurs de la famille.
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : chambre de la région VI, îlot XV

Les chambres (cubicula) de la maison romaine sont d’abord situées de part et d’autre de l’atrium. Progressivement, quand les demeures deviennent plus grandes et plus complexes, les chambres des propriétaires sont déplacées dans la cour ou péristyle, et celles de l’atrium réservées aux invités. La séparation entre espaces publics (autour de l’atrium) et espaces privés (au fond) se trouve ainsi renforcée.

Mots-clés

  • Antiquité romaine
  • 19e siècle
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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : exèdre de la région VI, îlot XV

L’exèdre est une pièce largement ouverte sur le jardin, réservée aux beaux jours.

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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : exèdre de la maison des Vettii

L’exèdre est une pièce de réception largement ouverte sur le jardin, réservée aux plus beaux jours.

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Quatrième style de peinture murale à Pompéi : triclinium de la maison de Siricus

Le triclinium (salle à manger) est nommé ainsi car il est équipé de trois lits disposés à angle droit, sur lesquels les convives s’installent allongés pour les repas. Les demeures les plus grandes disposent d’un triclinium d’hiver et d’un triclinium d’été davantage ouvert sur le jardin.

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Quatrième style de peinture murale à Pompéi avec stucs et peintures (Musée de Naples)

De nombreuses fresques venues des maisons de Pompéi et d’Herculanum ont été déposées, dans le souci de les préserver, et se trouvent aujourd’hui au Musée archéologique national de Naples. C’est dans ce lieu que Pierre Gusman réalise certaines de ses aquarelles.

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- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Éditions multimédias, BnF

Traitement iconographique
Gisèle Nedjar, Éditions multimédias, BnF

© Bibliothèque nationale de France, 2016
Tous droits réservés

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