En 1994, le viaduc de Garabit est repeint en raison du vieillissement de sa peinture et l’apparition de rouille sur les parties les plus exposées aux intempéries.
La couleur est choisie en fonction des teintes les plus couramment employées à la fin du XIXe siècle : la couleur d’origine de la tour Eiffel est le rouge. C’est aussi celle du Golden Gate Bridge de San Francisco et du Forth Bridge en Ecosse. Le "poinsettia" ou rouge "Gauguin" est retenu.
38 tonnes de peinture sont utilisées, couvrant une surface de 51 000 m2.
À partir de la moitié du 19e siècle, le développement du chemin de fer en France ouvre des perspectives économiques aux régions isolées. Ainsi, à la fin du Second Empire, la décision est prise de construire dans le Cantal la ligne Marvejols-Neussargues. Elle relie Paris à Béziers par le Massif Central et donne aux négociants en vin de la région de nouveaux débouchés pour leurs produits. On n’hésite donc pas à y édifier un pont qui représente une véritable prouesse technique.
Aujourd’hui encore, on peut emprunter le viaduc lors d’un voyage sur la ligne Béziers-Neussargues. À l’arrivée sur le viaduc, le train ralentit pour en ménager la structure.