À partir de la moitié du 19e siècle, le développement du chemin de fer en France ouvre des perspectives économiques aux régions isolées. Ainsi, à la fin du Second Empire, la décision est prise de construire dans le Cantal la ligne Marvejols-Neussargues. Elle relie Paris à Béziers par le Massif Central et donne aux négociants en vin de la région de nouveaux débouchés pour leurs produits. On n’hésite donc pas à y édifier un pont qui représente une véritable prouesse technique.
Aujourd’hui encore, on peut emprunter le viaduc lors d’un voyage sur la ligne Béziers-Neussargues. À l’arrivée sur le viaduc, le train ralentit pour en ménager la structure.