Sculpture représentant une urne déversant de l’eau salée
Saline d’Arc et Senans
Le sel est au 18e siècle une denrée rare et convoitée. Son extraction est un monopole royal, qui permet à l’Etat de générer des revenus importants grâce à l’impôt sur le sel : la gabelle.
La saline d’Arc et Senans se trouve loin de la mer. Pourtant, le sel existe dans des sources souterraines très salées (environ 330 grammes de sel par litre d’eau). Dans les ateliers, cette saumure est chauffée, et le sel obtenu par évaporation.
Lieu de travail, la saline n’est pas richement décorée. Mais Ledoux reste attentif aux éléments décoratifs et à leur dimension symbolique. Ainsi, sur les murs, une unique sculpture est répétée : elle évoque les eaux salées qui s’écoulent d’une urne. Les choix de décoration mettent l’accent sur le travail de l’homme.
Au 18e siècle, le sel est une denrée rare et convoitée. Son extraction est un monopole royal, qui permet à l'État de générer des revenus importants grâce à l'impôt sur le sel : la gabelle.
Dans la ville de Salins, en Franche-Comté, on trouve le sel dans des eaux souterraines très salées(environ 330 g de sel par litre d'eau), la saumure. Dans les ateliers, ces eaux sont chauffées et le sel obtenu par évaporation.
Les décorations sculptées sur les murs de la saline évoquent ces sources salées.