Les outils du métallier

Atelier et outils du serrurier métallier

Machine à river
En même temps que le fer gagne du terrain dans le bâtiment, le champ d’action du serrurier métallier s’élargit. Les outils du métallier serrurier évoluent. De nouveaux outils apparaissent pour permettre des réalisations à une nouvelle échelle : la meule à émeri succède à la lime, la machine à raboter supplante le burin, le marteau du frappeur de rivet laisse la place à une machine à river : la riveuse.
© BnF
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L’enclume, les marteaux et maillets, les divers outils de mesure (règles, réglettes, équerres, pieds à coulisse), les niveaux, les limes, les pinces, les serre-joints ou la pointe à tracer…
Sur des images d’ateliers du Moyen Âge au 19e siècle, on peut retrouver ces outils du serrurier métallier. À partir du 18e siècle, les travaux du chimiste Lavoisier sur le rôle de l’oxygène dans la combustion favorisent le développement de nouveaux outils comme le chalumeau qui permet la découpe précise du métal.
Le soudage
Au début du 20e siècle, l’invention de la soudure oxyacétylénique permet d’assembler deux pièces métalliques en utilisant deux gaz : l’acétylène et l’oxygène. Mélangés dans un chalumeau, ils créent une flamme qui permet la fusion de l’acier ou de tout autre métal de base.
On distingue :
- le soudage autogène : les métaux de base et d’apport sont de même nature et entrent en fusion ;
- le soudage hétérogène : le métal d’apport est différent du ou des métaux de base. Il n’y a pas fusion des pièces à assembler. Cette technique a remplacé peu à peu le rivetage.
Les techniques de soudage ont beaucoup évolué : soudage à l’arc, par résistance, soudage MIG, TIG, soudage sous flux. L’utilisation de robot de soudage se généralise pour les opérations répétitives.