La déclaration de guerre de 1939 découle d’une politique d’annexions et de signatures de divers pactes entre nations depuis 1936. À l’automne 1936, Hitler s’assure du soutien du Japon puis de l’Italie fasciste avant d’annexer l’Autriche en mars 1938. La guerre est alors évitée de justesse par la signature des accords de Munich (septembre 1938) qui permettent à Hitler d’annexer les régions germanophones de Tchécoslovaquie, et seront considérés comme une humiliation pour la France et la Grande-Bretagne. Mais Hitler viole ces accords dès mars 1939 lorsque ses troupes entrent dans Prague.
Le 25 mars 1939, le couloir de Dantzig est visé par Hitler. Londres prépare alors dans l’urgence un traité d’alliance avec la Pologne. La France et l’Angleterre comptent encore sur l’appui de l’URSS lorsqu’elles apprennent avec stupeur la signature en grand secret du pacte germano-soviétique dans la nuit du 23 au 24 août 1939.
Le 29 août, l’Allemagne lance un ultimatum à la Pologne et, à l’aube du 1er septembre, l’armée allemande ou Wehrmacht franchit la frontière du pays. Malgré les derniers appels à la paix lancés par le pape Pie XII et le président américain Franklin Delano Roosevelt, Hitler refuse de retirer ses troupes.
Le 3 septembre 1939, la France et l’Angleterre déclarent conjointement la guerre à l’Allemagne.