Le mur de Berlin, surnommé “le mur de la honte”, est construit en 1961 pour séparer Berlin-Est, zone attribuée aux Soviétiques après la guerre, de Berlin-Ouest.
Il s’agit alors de dresser une frontière étanche pour empêcher toute fuite vers l’ouest dans le contexte de la Guerre froide. Pour éviter toute communication visuelle, les fenêtres des immeubles donnant sur le mur sont condamnées, des plaques de métal hérissées de pointe sont installées du côté est ainsi que des miradors à intervalles réguliers.
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev est élu à la tête de l’URSS. Très vite, il met en place une politique de transparence, “la glasnost”, et de démocratisation. Il décide de retirer les troupes soviétiques d’Allemagne. S’ensuivent des manifestations gigantesques où des millions d’Est-Allemands protestent contre l’immobilisme du régime communiste et réclament le droit de passer à l’ouest.
Dans la nuit du 8 au 9 novembre 1989, un flot d’Est-Allemands se présentent aux points de contrôle. Les premiers coups de pioche sont donnés et en quelques heures, le mur est détruit. Cet événement ouvre la voie à la réunification des deux Allemagne, officialisée le 3 octobre 1990.