La céramique d’Iznik

21 043 carreaux de faïence
Sur la galerie du premier étage, dont une partie était réservée au sultan Ahmet, les faïences sont encore plus richement décorées. Leurs motifs s’inspirent du monde végétal et représentent le jardin du paradis : œillets, jacinthes, roses, tulipes, bleuets, fruits, cyprès…

Intérieur de la Mosquée bleue
Les 21043 carreaux de faïence livrés pour la Mosquée bleue proviennent de la ville d’Iznik située à 200 km environ au sud d’Istanbul. Important centre artistique, on y fabrique des objets d’apparat et de la vaisselle raffinée, mais aussi des éléments de décor architectural. La céramique d’Iznik est réalisée à partir d’une pâte à base de silice et de fritte (sorte de verre pilé), riche en quartz, plomb et chaux. L’aspect de cette pâte est blanc. À la chaleur, la fritte fond et donne un aspect vitrifié, très brillant, dit "glacé". Cuite, la céramique devient très dure.
La céramique d’Iznik est d’abord dominée par le bleu et le blanc. Le rouge fait son entrée pour la Mosquée de Soliman le magnifique, achevée en 1559. Le décor, très fin, est appliqué au pinceau. Si les motifs sont compliqués ou doivent être exactement semblables, on utilise un papier-calque percé, sorte de pochoir, que l’on appelle poncif. L’artisan pose le poncif sur la céramique puis le tamponne avec une ponce (chiffon contenant du charbon). Ainsi, les contours du motif sont transposés sur l’objet à peindre, il n’y a plus qu’à les reprendre et à les colorer.
© INHA
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Les 21 043 carreaux de faïence livrés pour la Mosquée bleue proviennent de la ville d’Iznik située à 200 km environ au sud d’Istanbul. Important centre artistique, on y fabrique des objets d’apparat et de la vaisselle raffinée, mais aussi des éléments de décor architectural.
La céramique d’Iznik est réalisée à partir d’une pâte à base de silice et de fritte (sorte de verre pilé), riche en quartz, plomb et chaux. L’aspect de cette pâte est blanc. À la chaleur, la fritte fond et donne un aspect vitrifié, très brillant, dit "glacé". Cuite, la céramique devient très dure.
Les couleurs de la céramique
La céramique d’Iznik est d’abord dominée par le bleu et le blanc. Le rouge fait son entrée pour la Mosquée de Soliman le magnifique, achevée en 1559. Le décor, très fin, est appliqué au pinceau. Si les motifs sont compliqués ou doivent être exactement semblables, on utilise un papier-calque percé, sorte de pochoir, que l’on appelle poncif. L’artisan pose le poncif sur la céramique puis le tamponne avec une ponce (chiffon contenant du charbon). Ainsi, les contours du motif sont transposés sur l’objet à peindre, il n’y a plus qu’à les reprendre et à les colorer.