Des mesures parfaites ?

Le Parthénon
De la fin du 6e siècle à la fin du 4e siècle avant J.-C., la période grecque classique, qui succède à la période archaïque, voit la montée en puissance des cités grecques, parmi lesquelles Athènes. La ville connaît son apogée au Ve siècle, sous le commandement de Périclès, et s’impose à la fois comme le berceau de la démocratie, et comme un foyer intellectuel bouillonnant.
Le Parthénon et l’Acropole sont reconstruits de – 447 à – 432 à l’initiative de Périclès, par les architectes Ictinos et Callicratès. Ils sont décorés par le sculpteur Phidias, qui est aussi l’auteur de la statue d’Athéna en or et ivoire, aujourd’hui disparue, qui se trouvait à l’intérieur du temple.
S’il est resté intact pendant des siècles, le Parthénon a subi beaucoup de dommages au cours de son histoire. En 1687, pendant la guerre turco-vénitienne, il est transformé en dépôt de poudre, et un boulet provoque une explosion qui détruit son toit et une vingtaine de colonnes. Au 19e siècle, la plupart des sculptures restantes sont envoyées à Londres, au British Museum, où l’on peut toujours les voir.
Le Parthénon que nous connaissons aujourd’hui a donc fait l’objet de vastes campagnes de restauration.
Par Dennis Jarvis from Halifax, Canada (Greece-0127) [CC BY-SA 2. 0 (http : //creativecommons. org/licenses/by-sa/2. 0)], via Wikimedia Commons
Par Dennis Jarvis from Halifax, Canada (Greece-0127) [CC BY-SA 2. 0 (http : //creativecommons. org/licenses/by-sa/2. 0)], via Wikimedia Commons

Le Parthénon vu des Propylées
De la fin du 6e siècle à la fin du 4e siècle avant J.-C., la période grecque classique, qui succède à la période archaïque, voit la montée en puissance des cités grecques, parmi lesquelles Athènes. La ville connaît son apogée au Ve siècle, sous le commandement de Périclès, et s’impose à la fois comme le berceau de la démocratie, et comme un foyer intellectuel bouillonnant.
Le Parthénon et l’Acropole sont reconstruits de – 447 à – 432 à l’initiative de Périclès, par les architectes Ictinos et Callicratès. Ils sont décorés par le sculpteur Phidias, qui est aussi l’auteur de la statue d’Athéna en or et ivoire, aujourd’hui disparue, qui se trouvait à l’intérieur du temple.
S’il est resté intact pendant des siècles, le Parthénon a subi beaucoup de dommages au cours de son histoire. En 1687, pendant la guerre turco-vénitienne, il est transformé en dépôt de poudre, et un boulet provoque une explosion qui détruit son toit et une vingtaine de colonnes. Au XIXe siècle, la plupart des sculptures restantes sont envoyées à Londres, au British Museum, où l’on peut toujours les voir.
Le Parthénon que nous connaissons aujourd’hui a donc fait l’objet de vastes campagnes de restauration.
© BnF
© BnF
Le Corbusier peut apparaître comme un architecte avant-gardiste, révolutionnaire, non conformiste, iconoclaste… Mais il est pétri de culture classique. Dans sa jeunesse, il voyage beaucoup. Ainsi, il part à la découverte de l’architecture classique en Italie en 1907 et entreprend en 1910-1911 son “voyage en Orient” qui le mène jusqu’à la Grèce et la Turquie. À Athènes, la visite du Parthénon est une révélation pour le jeune architecte qui y voit la perfection absolue. Dans le sillage des antiques et des classiques, Le Corbusier réfléchit scrupuleusement à la composition de la façade et du plan afin de construire le bâtiment le plus harmonieux possible ; c’est ce qu’ont fait, des siècles plus tôt, Ictinos pour le Parthénon ou Andrea Palladio pour ses villas de Vénétie.