Le transport

Les débuts de L’Encyclopédie
La première encyclopédie française, intitulée l’Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, est éditée à partir de 1 751. Publiée à l’initiative de Diderot et d’Alembert, l’Encyclopédie représente une synthèse des connaissances de l’époque, reposant sur les idées du XVIIIe siècle. Ainsi, dès son Discours préliminaire, d’Alembert précise que la connaissance vient des sens et non de Rome ou de la Bible. L’Encyclopédie place donc l’homme (et non Dieu) au centre de l’univers. Elle doit comporter 10 volumes, dont deux de planches dessinées. Car l’une des ambitions est de "mettre le savoir à la portée de tous", ce que favorisent les représentations en images. L’ouvrage propose aussi un ingénieux système de renvois d’un article à l’autre. C’est un moyen de compléter et d’enrichir ses connaissances ; mais aussi, parfois, de dissimuler des opinions qui déplaisent au pouvoir. Car cette immense aventure éditoriale se heurte à de nombreux obstacles. En 1 759, le roi décide la destruction par le feu des sept volumes de L’Encyclopédie, et le Pape les interdit. L’Encyclopédie est sans doute l’ouvrage qui représente le mieux l’esprit nouveau du XVIIIe siècle.
© Bibliothèque nationale de France
© Bibliothèque nationale de France
Le transport se fait sur un terrain particulièrement accidenté, mais on ne dispose que de la traction animale par des chevaux ou des bœufs.
Le transport de la pierre
La pierre est un matériau local, que l’on trouve à une dizaine de kilomètres du chantier. Les 20 000 m3 de granit blanc nécessaires aux soubassements des cinq piles métalliques arrivent au pied des échafaudages, sur de petits chariots à deux roues ( « diables » ), traînés par des bœufs.
La rivière de la Truyère fournit le sable et l’eau. Cette dernière est puisée grâce à une machine à vapeur installée sur la rive gauche, et circule dans des conduites en fer.
Le métal
Le métal vient de plus loin. Les pièces déjà usinées dans les locaux de la compagnie Eiffel à Levallois-Perret, en région parisienne, sont transférées à la gare en camions tirés par des chevaux, puis transportées en train.
Les 34 kilomètres restants sont parcourus par de lourds attelages composés de 6 à 8 chevaux.