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  3. La ville idéale de Chaux
  4. La ville de Chaux, cité idéale de Claude Nicolas Ledoux
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La ville de Chaux, cité idéale de Claude Nicolas Ledoux

La ville de Chaux, cité idéale jamais construite
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Le cimetière de la ville idéale de Chaux : plan et coupe
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l’Atelier des ouvriers destinés à la fabrication des Cercles
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Le Panarethéon, école de morale
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Le Pacifère, où se règlent les conflits
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La Maison d’union, lieu de  rencontre des différents métiers
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La Maison d’éducation
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Le Monument destiné aux récréations
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L’Oikema, ou Maison de la passion
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L’atelier des scieurs de bois
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La forge à canons
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La Maison des directeurs de la Loue
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Le Pont sur la Loue
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La Bourse de la ville de Chaux
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Le cimetière de la ville de Chaux  : une élévation onirique
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En 1775, Louis XV confie à l’architecte Claude Nicolas Ledoux la construction de l’une des plus grandes salines d’Europe : la saline d’Arc et Senans. Dès la commande royale, Ledoux propose de prolonger son usine par une ville idéale, construite de toute pièce à la campagne. Influencé par les idées nouvelles des Lumières, il rêve de bâtir un monde meilleur. Car pour lui, une architecture rationnelle peut avoir une influence positive sur l’homme et le pousser à agir selon les principes de la raison. Pour sa ville, Ledoux imagine des bâtiments où les habitants pourront se rencontrer, s’instruire, se divertir… Les formes des édifices sont pures, sans décoration inutile, dans le souci d’une architecture « parlante », dont les formes évoquent l’objectif final. La ville utopique de Chaux ne fut jamais construite, mais les dessins de Ledoux, retravaillés sans cesse, sont publiés deux ans avant sa mort dans son traité L’architecture considérée sous le rapport de l’art, des mœurs et de la législation.

Mots-clés

  • 18e siècle

La ville de Chaux, cité idéale jamais construite

Dans l’esprit de Ledoux, la ville de Chaux doit venir achever le projet de la saline d’Arc et Senans, l’ensemble composant un cercle parfait, inspirée de la course du Soleil. La ville est construite à la campagne, au plus proche de la nature que le 18e siècle redécouvre. Ainsi Jean-Jacques Rousseau parle de "réinstaller la société dans son environnement naturel".
Pour sa ville, Ledoux imagine tous les édifices nécessaires à une vie sociale harmonieuse, et apporte le même soin à concevoir chacun d’eux, qu’il s’agisse d’une église ou d’une modeste maison. En effet, Ledoux est soucieux de construire pour tous : "pour la première fois on verra sur la même échelle la magnificence de la guinguette et du palais", écrit-il.

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© Bibliothèque nationale de France

Le cimetière de la ville idéale de Chaux : plan et coupe

Le cimetière de la ville de Chaux est enterré. Seule en émerge une demi-sphère qui se prolonge en sous-sol.
Toutes les allées souterraines du cimetière convergent vers cette sphère vide, symbole du néant ou de l’éternité.
Au sommet de la sphère, une ouverture ronde permet le passage des rayons solaires. Le soleil inscrit donc sa course ici comme dans la forme même de la ville.
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© Bibliothèque nationale de France

l’Atelier des ouvriers destinés à la fabrication des Cercles

"L’atelier des cercles", abrite les ouvriers qui fabriquent les cerclages métalliques des tonneaux. Il adopte la forme de deux tonneaux imbriqués. Sur ses quatre faces, des cercles concentriques évoquent les pièces qu’on fabrique dans le bâtiment.
A l’étage se tiennent les habitations des ouvriers. Comme pour la saline, Ledoux reste attentif à placer les logements au plus près du lieu de travail.
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© Bibliothèque nationale de France

Le Panarethéon, école de morale

le Panarethéon est une école de morale où un philosophe doit enseigner les droits et les devoirs de l’homme. Sa forme simple et son absence d’ornement sont, dans l’esprit de Ledoux, liés aux vertus qui sont enseignées dans ce lieu, et qui découlent directement des idées nouvelles du 18e siècle.
Le Panarethéon est construit sur la figure du cube, symbole de solidité et de permanence.
Comme ce dernier, la plupart des bâtiments de la ville de Chaux reposent sur des formes géométriques simples combinées les unes aux autres : sphères, pyramides, cubes…
Pour Ledoux, cette grande lisibilité des bâtiments doit pouvoir parler à tous, même aux moins instruits.

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  • 18e siècle
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© Bibliothèque nationale de France

Le Pacifère, où se règlent les conflits

Son nom vient du mot latin "Pax" (la paix) : c’est le lieu où doivent se régler pacifiquement les conflits entre les habitants de la ville de Chaux.
Comme pour le Panarethéon, Ledoux adopte une forme des plus sobres : un cube surmonté d’un cylindre. "L’édifice sera simple, comme les lois qui doivent s’y prononcer", écrit-il.
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La Maison d’union, lieu de rencontre des différents métiers

Destinée à célébrer la fraternité, la Maison d’union accueille les différentes professions qui viennent débattre ou échanger. Les visiteurs y disposent aussi de bibliothèques, galeries et jardins.
Sa structure est très semblable à celle du Panarethéon et du Pacifère : un cube surmonté d’un cylindre.
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La Maison d’éducation

Au 18e siècle, l’éducation des enfants acquiert une importante nouvelle : la connaissance du monde doit permettre à chacun de devenir maître de lui-même et de son existence.
La maison d’éducation de la ville de Chaux est donc un bâtiment imposant, en forme de croix grecque (à branches égales). A côté des matières académiques, Ledoux y valorise particulièrement l’exercice physique, en y aménageant des salles de sport.

Mots-clés

  • 18e siècle
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Le Monument destiné aux récréations

Pour la ville de Chaux, Ledoux imagine des bâtiments où l’on dispense un enseignement moral et scolaire. Mais il n’oublie pas les lieux de loisirs. Ainsi ce "monument destiné aux récréations" qui abrite au rez-de-chaussée une immense salle de bal.
A l’étage on peut jouer à divers jeux de société. Un espace est aussi aménagé pour les activités physiques (lutte, disque, javelot, saut…).
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L’Oikema, ou Maison de la passion

L’Oikema est la maison close. Convaincu qu’il faut "rendre au corps ce qui est au corps", Ledoux ne l’oublie pas dans sa ville. Mais il fait le vœu que le culte de la raison conduira plutôt les hommes sur la voie du mariage.
Le plan du bâtiment se passe de commentaire. Mais si le symbolisme peut sembler naïf, remarquons que la forme de cette architecture "parlante" n’est visible de personne, sauf à survoler l’Oikema en ballon…
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L’atelier des scieurs de bois

Atelier au rez-de-chaussée, logement au premier. Ledoux conçoit sur le même modèle les espaces des corps de métiers indispensables à la saline.
Fidèle à son principe d’accorder autant d’importance à "une guinguette qu’à un palais", il habille cette hutte à toit pointu d’une forêt de colonnes, si nombreuses qu’elles se touchent ! Ces dernières évoquent évidemment les troncs manipulés par les scieurs, mais renvoient sans doute aussi aux critiques du roi sur le premier projet de saline : trop de colonnes pour un bâtiment industriel.
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La forge à canons

La pensée des Lumières, dont Ledoux se réclame, n’encourage pas la guerre. Mais dans sa cité idéale de Chaux, l‘architecte prévoit une forge à canons pour fabriquer des armes à des fins défensives.
Quatre hauts fourneaux en constituent les angles. Les ateliers et hangars se croisent dans l’enceinte carrée. Au centre, la maison du directeur est éclairée par un puits de lumière, d’où Ledoux fait jaillir les mêmes nuages de fumée que des hauts fourneaux.

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La Maison des directeurs de la Loue

La Maison des directeurs de la Loue est un cylindre horizontal traversé par un ruisseau qui retombe ensuite dans la rivière, la Loue.
Elle abrite les logements des ingénieurs mais aussi une salle commune dans la partie centrale.
La forme complexe du bâtiment, permettant le détournement d’une partie de la rivière à travers le cylindre, symbolise le contrôle de l’homme sur les forces naturelles.

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Le Pont sur la Loue

Bâtie entre la grande forêt de Chaux et la rivière la Loue, la ville de Chaux nécessite un pont à sa mesure. Avec ce projet, Ledoux pousse à l’extrême son concept d’architecture "parlante" : posé sur des piles en forme de bateau, le pont semble flotter, sans ancrage dans le sol.
Mais avec ce pont rêvé, il abandonne aussi pour un temps son idéal de formes géométriques pures pour des formes plus figuratives.
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La Bourse de la ville de Chaux

La ville de Chaux comporte une bourse conçue sur le modèle d’un temple antique. Mais loin d’être un lieu de spéculation, pratique critiquée par Ledoux, elle vise à encourager le travail et le commerce.
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Le cimetière de la ville de Chaux : une élévation onirique

Dans son ouvrage, Ledoux complète le plan du cimetière par une élévation aussi surprenante que poétique : le cimetière devient une planète flottant au milieu des nuages.
Aucune planche n’affirme sans doute mieux que celle-ci la dimension rêvée et symbolique de l’architecture de Ledoux.
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© Bibliothèque nationale de France

- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Éditions multimédias, BnF

Traitement iconographique
Gisèle Nedjar, Éditions multimédias, BnF

© Bibliothèque nationale de France, 2 014
Tous droits réservés

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