Ode à Canto : s'inspirant du voyage au pays des Tarahumaras de l'extraordinaire Antonin Artaud

— par Gélas Gérard

Canto : Et quel temps fait-il à Marseille ?

Lorenzo : Il fait beau, Monsieur Canto.

Canto : Tu peux savoir ça, toi ?

Lorenzo : C'est vous qui me l'avez appris : à Marseille il fait toujours beau !

Canto : Ça c'est vrai. Alors le Momo ?

Lorenzo : Il fonce vers le stade vélodrome...

Canto : Et bien voilà, je me doutais qu'on allait se trouver quelque chose de commun, lui et moi.

Lorenzo : L'impossible Monsieur Canto. C'est impossible qu'il aille vers le stade vélodrome, il ne peut pas. s'intéresser à une petite équipe perdue dans un championnat de deuxième zone...

Canto : Les Olympiens, une petite équipe, tu oublies le public, les supporters ! Les Olympiens, ce sera toujours le feu !

Lorenzo : Excuse me, sir.

Gélas, Gérard, Ode à Canto : s'inspirant du voyage au pays des Tarahumaras de l'extraordinaire Antonin Artaud, J. Brémond (Remoulins-sur-Gardon), 1997