Histoire
Apparition de l’écriture
3300 avant J.-C.
Apparition de l’écriture
Dans l’histoire de l’humanité, l’écriture est une invention récente. Elle naît dans des sociétés en développement, où l’essor du commerce et l’urbanisation font naître de nouveaux besoins : compter, établir des listes, écrire des actes de propriété ou garder des traces administratives…
L’écriture naît plusieurs fois : vers 3300 avant J.-C. en Mésopotamie, entre deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate, mais aussi en Égypte, à la même époque, mais sans qu’on puisse déceler d’influences entre les deux systèmes. Entre 2000 et 1500 ans avant J.-C., l’écriture fait son apparition dans l’Amérique précolombienne, et en 1500 ans avant J.-C., en Chine.
Les signes les plus anciens sont les pictogrammes qui désignent les objets de manière simplifiée. Pour les idées abstraites, on invente une notation symbolique, les idéogrammes. Mais cette solution implique de connaître des milliers de signes. Les hommes imaginent alors de retranscrire les sons, ces signes combinés permettant de composer tous les mots. On obtient des alphabets phonétiques d’une vingtaine de caractères, qui coexistent parfois avec les systèmes plus anciens.
© BnF
Dans l’histoire de l’humanité, l’écriture est une invention récente. Elle naît dans des sociétés en développement, où l’essor du commerce et l’urbanisation font naître de nouveaux besoins : compter, établir des listes, écrire des actes de propriété ou garder des traces administratives…
L’écriture naît plusieurs fois : vers 3300 avant J.-C. en Mésopotamie, entre deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate, mais aussi en Égypte, à la même époque, mais sans qu’on puisse déceler d’influences entre les deux systèmes. Elle apparaît sans doute ensuite vers 1500 avant J.-C., en Chine, puis dans les premiers siècles du 1er millénaire avant J.-C., dans l’Amérique précolombienne.
Les signes les plus anciens sont les pictogrammes qui désignent les objets de manière simplifiée. Pour les idées abstraites, on invente une notation symbolique, les idéogrammes. Mais cette solution implique de connaître des milliers de signes. Les hommes imaginent alors de retranscrire les sons, ces signes combinés permettant de composer tous les mots. On obtient des alphabets phonétiques d’une vingtaine de caractères, qui coexistent parfois avec les systèmes plus anciens.