En 1566, les couvreurs obtiennent l'exclusivité de la réalisation des couvertures. Ce privilège longtemps attendu s'accompagne de la prise en compte du caractère dangereux de leur métier. Le maître ne peut faire travailler son apprenti sur les toits avant 3 ans de formation. Le premier accès aux toits était vécu comme un réel rite de passage, non dénué de danger, et qui fait l'objet de nombreux récits.
Les choses ont-elles changé depuis ? La couverture reste l’une des activités les plus risquées du secteur du bâtiment. Les chutes lors de chantiers représentent la première cause de mortalité au travail, et le métier de couvreur enregistre plus de 40% de ces chutes.