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Machu Picchu

Vue générale de Machu Picchu avec le pic du Wayna Picchu à l’arrière plan

Quartier industriel et montée vers le temple des trois portes

Temple du Condor au premier plan, et quartier des prisons à l’arrière

Mur de pierres taillées avec précision

Vue d’un mur parfaitement lisse

Des pierres aux angles multiples pour un ajustement parfait

De simples pierres sèches pour les habitations les plus modestes

Pierre taillée en forme d’escalier

Canalisations collectant les eaux de sources

Porte d’entrée de la cité

Pierres taillées de la porte de la maison de l’Inca

Maison de l’Inca au pied du temple du soleil

Niches en forme de trapèze

Habitations et observatoire astronomique

Montée vers l’observatoire astronomique

l’Intihuatana ("pierre du soleil"), roche sacrée sculptée

Construit en demi-cercle, le Temple du soleil

Énormes pierres taillées du temple du Soleil

Fenêtre du temple du soleil, par laquelle passe le soleil à l’équinoxe d’été

Temple des trois fenêtres et terrasses

Quartier agricole avec ses terrasses au Sud Est

Terrasses consolidant les versants

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Perchée sur une crête, Machu Picchu compte 172 constructions s’étendant sur 530 mètres de long et 200 mètres de large. La cité est partagée en deux grands secteurs : au sud la zone agricole avec ses terrasses cultivées, et au nord la zone urbaine avec un quartier populaire, un quartier noble et une zone sacrée avec ses différents temples. La maison de l’Inca se trouve au centre, à côté du temple du Soleil.
Machu Picchu serait l’une des résidences de l’empereur Pachacutec. Son architecture imposante et son emplacement exceptionnel avaient certainement pour but d’afficher aux yeux de tous la puissance du peuple inca.

Vue générale de Machu Picchu avec le pic du Wayna Picchu à l’arrière plan

Entre le 15^e et le 16^e, les Incas conquièrent un immense territoire de 4000 km de long, de l’Equateur au Chili. Sans connaître la roue ni le ciment, ils édifient à 2430 mètres d’altitude une impressionnante cité redécouverte en 1911 : Machu Picchu.

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© William Simeonin

Quartier industriel et montée vers le temple des trois portes

Perchée sur une crête, Machu Picchu compte 172 constructions s’étendant sur 530 mètres de long et 200 mètres de large. La cité est partagée en deux grands secteurs : au sud la zone agricole avec ses terrasses cultivées, et au nord la zone urbaine avec un quartier populaire, un quartier noble et une zone sacrée avec ses différents temples. La maison de l’Inca se trouve au centre, à côté du temple du Soleil.
Machu Picchu serait l’une des résidences de l’empereur Pachacutec. Son architecture imposante et son emplacement exceptionnel avaient certainement pour but d’afficher aux yeux de tous la puissance du peuple inca.

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© William Simeonin

Temple du Condor au premier plan, et quartier des prisons à l’arrière

La cité de Machu Picchu a certainement été construite pour l’empereur Pachacutec, qui régna au XV^e siècle et est considéré comme le fondateur de l’empire Inca. On pense que la ville de Machu Picchu était l’une des résidences de l’Inca. Perchée à 2430 mètres d’altitude, sur une crête aux versants escarpés, elle constitue un exploit architectural qui doit marquer les esprits et témoigner de la puissance de l’empereur. Jusqu’à 1000 personnes, nobles, fonctionnaires, serviteurs, cultivateurs, y habitent.

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Mur de pierres taillées avec précision

Les pierres taillées avec précision sont réservées aux temples et aux palais, comme le Temple du soleil.

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Vue d’un mur parfaitement lisse

Les énormes pierres des murs incas sont parfaitement imbriquées les unes dans les autres. Pour parvenir à ce résultat, certaines possèdent 5 ou 6 angles, et même jusqu’à 12 !
Pourtant les Incas ne connaissent pas le métal. Les pierres sont taillées par martelage direct : elles sont frappées avec une autre roche pour obtenir la forme voulue. On utilise ensuite une pierre plus petite pour le polissage et les finitions.

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© William Simeonin

Des pierres aux angles multiples pour un ajustement parfait

Les énormes pierres des murs incas sont parfaitement imbriquées les unes dans les autres. Pour parvenir à ce résultat, certaines possèdent 5 ou 6 angles, et même jusqu’à 12 !
Pourtant les Incas ne connaissent pas le métal. Les pierres sont taillées par martelage direct : elles sont frappées avec une autre roche pour obtenir la forme voulue. On utilise ensuite une pierre plus petite pour le polissage et les finitions.

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De simples pierres sèches pour les habitations les plus modestes

Contrairement aux édifices sacrés ou prestigieux qui sont construits en pierre taillée, les habitations courantes sont édifiées en pierres sèches ou liées avec de l‘argile.

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Pierre taillée en forme d’escalier

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Canalisations collectant les eaux de sources

Un ingénieux système de canaux permet d’organiser l’alimentation en eau potable des habitants de la ville. Car une source jaillit sur les hauteurs, à quelques centaines de mètres de la ville. Un canal en pierre de 10 à 12 cm de largeur et d’une inclinaison de 3 % relie la source à la cité. Il vient alimenter 16 fontaines successives installées sur des places principales. Ce dispositif a certainement été conçu et planifié avant même la construction des habitations.
L’empereur bénéficie de l’eau de la première des fontaines, considérée comme la plus pure car venant directement des sommets.

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Porte d’entrée de la cité

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Pierres taillées de la porte de la maison de l’Inca

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Maison de l’Inca au pied du temple du soleil

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Niches en forme de trapèze

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Habitations et observatoire astronomique

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Montée vers l’observatoire astronomique

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l’Intihuatana ("pierre du soleil"), roche sacrée sculptée

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Construit en demi-cercle, le Temple du soleil

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Énormes pierres taillées du temple du Soleil

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Fenêtre du temple du soleil, par laquelle passe le soleil à l’équinoxe d’été

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Temple des trois fenêtres et terrasses

Les portes des maisons et les fenêtres ont la forme d’un trapèze, caractéristique de l’architecture Inca.

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Quartier agricole avec ses terrasses au Sud Est

Dans cette région montagneuse, les pluies torrentielles occasionnent de fréquents glissements de terrain. Sortes de gigantesques escaliers, les terrasses permettent de consolider les versants tout en drainant les eaux de pluies afin d’éviter leur ruissellement.
La structure en terrasses est réalisée à partir du bas. Chaque niveau est composé de plusieurs couches superposées :
Tout en dessous : des fragments de roche concassée de grande taille,
Puis des fragments de roche plus petits,
Puis une couche de sable,
Au-dessus une couche de terre fertile sur laquelle on cultivera maïs, pommes de terre ou autres légumes.
Filtrée progressivement par ces trois couches et peu à peu absorbée, l’eau de dévale plus la pente. Elle ne provoque pas de dégâts. Au contraire, elle apporte l’eau nécessaire aux plantes cultivées sur les terrasses.
Dans la ville, les eaux de pluie sont collectées dans des rigoles et redirigées vers les terrasses.

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Terrasses consolidant les versants

Dans cette région montagneuse, les pluies torrentielles occasionnent de fréquents glissements de terrain. Sortes de gigantesques escaliers, les terrasses permettent de consolider les versants tout en drainant les eaux de pluies afin d’éviter leur ruissellement.
La structure en terrasses est réalisée à partir du bas. Chaque niveau est composé de plusieurs couches superposées :
Tout en dessous : des fragments de roche concassée de grande taille,
Puis des fragments de roche plus petits,
Puis une couche de sable,
Au-dessus une couche de terre fertile sur laquelle on cultivera maïs, pommes de terre ou autres légumes.
Filtrée progressivement par ces trois couches et peu à peu absorbée, l’eau de dévale plus la pente. Elle ne provoque pas de dégâts. Au contraire, elle apporte l’eau nécessaire aux plantes cultivées sur les terrasses.
Dans la ville, les eaux de pluie sont collectées dans des rigoles et redirigées vers les terrasses.

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- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Pierre-Emmanuel Jouanneau, Éditions multimédias, BnF

Traitement iconographique
Gisèle Nedjar, Éditions multimédias, BnF

Photographies réalisées par William Simeonin
© William Simeonin
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