Focus
Travailler en toute sécurité

La représentation du peintre en bâtiment
Au début du XXe siècle, de nombreuses idées reçues alimentent la réputation du peintre. Celui-ci est souvent considéré, à travers la presse et dans l’opinion publique, comme un homme joyeux et bon vivant. On le dit farceur et enjoué : le peintre passerait ses journées de travail à chanter ou siffler des refrains populaires ou des airs d’opéra.
Sur cette affiche publicitaire, on note aussi le dispositif de sécurité mis en place assez tardivement pour éviter les chutes. Le travail sur échafaudages, sans filet de sécurité ni harnais, a en effet occasionné de nombreux accidents graves et même mortels. À partir de la fin du XIXe siècle, les chantiers sont peu à peu sécurisés : on voit apparaître les harnais de protection comme sur la construction de la tour Eiffel. Quelques décennies plus tard, outre les moyens de protection collective, le port des équipements de sécurité individuel se généralise : le casque devient obligatoire et remplace le bonnet de peintre.
Sur cette affiche publicitaire, on note aussi le dispositif de sécurité mis en place assez tardivement pour éviter les chutes. Le travail sur échafaudages, sans filet de sécurité ni harnais, a en effet occasionné de nombreux accidents graves et même mortels. À partir de la fin du XIXe siècle, les chantiers sont peu à peu sécurisés : on voit apparaître les harnais de protection comme sur la construction de la tour Eiffel. Quelques décennies plus tard, outre les moyens de protection collective, le port des équipements de sécurité individuel se généralise : le casque devient obligatoire et remplace le bonnet de peintre.
© BnF
Travaillant en hauteur, les peintres n’ont pas toujours pu observer des règles de sécurité qui nous semblent évidentes aujourd’hui. Le travail sur échafaudages, sans filet de sécurité ni harnais, a occasionné de nombreux accidents graves et même mortels. À partir de la fin du 19e siècle, les chantiers sont peu à peu sécurisés par des harnais de protection comme sur le chantier de la tour Eiffel. Quelques décennies plus tard, outre les moyens de protection collective, les équipements de sécurité individuels se généralisent : le casque devient obligatoire et remplace le bonnet de peintre.
Un autre danger est le saturnisme, lié à la peinture au plomb. Aujourd'hui encore, des précautions s'imposent sur certains chantiers.