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la rue marchande
la rue marchande
Au 14e siècle, les immeubles marchands sont généralement situés sur la place du marché ou la halle, non loin de l'église ou de la cathédrale. La rue marchande comprend de nombreuses boutiques
1. La boutique du tailleur : Le tailleur accroche ses produits bien en vue : ils lui servent d'enseigne pour montrer ce qu'il vend.
Le tailleur (à droite) et son apprenti (à gauche) sont en train de tailler et de coudre des vêtements. Ce sont en général les garçons qui sont apprentis dans les métiers du textile.
2. Le fourreur : Le fourreur étale l'un de ses produits. Il pourrait s'agir de "petit-gris", fourrure de ventre d'écureuil très chère et très demandée.
3. Le barbier : Le barbier coiffe et rase, mais il fait aussi les pansements et arrache les dents. Sa présence dans l'image est un signe de l'importance croissante accordée à l'hygiène dans les villes.
4. L'enseigne du barbier : Le barbier utilise comme enseigne les outils de son métier. Ici les 4 plats à barbe au-dessus de la boutique.
5. La rue est pavée : La rue est pavée, ce qui est encore rare au Moyen Âge, et montre que l'image représente une ville riche, réelle ou idéalisée. Car les pavés sont plus faciles à nettoyer, et l'hygiène des villes devient, au 14e siècle, une préoccupation majeure.
6. L'apothicaire : L'apothicaire vend des produits médicinaux, mais aussi des épices et des pains de sucre. Car le sucre, produit de luxe, est vu comme un médicament. On distingue aussi les pots dans lesquels il stocke ses produits.
7. L'enseigne de l'apothicaire : L'apothicaire (pharmacien) possède une enseigne qui affiche sa spécialité en toutes lettres (« bon ypocras », boisson au miel), mais cette pratique est plus rare car tout le monde ne sait pas lire.
8. Les maisons à pans de bois : Les maisons à pans de bois sont composées d'un rez-de-chaussée commercial et de un ou deux étages à usage d'habitation. L'utilisation du verre à vitre permet des ouvertures dans les étages.