Le contreplaqué triomphe sur les parois intérieures

Le contreplaqué  sur les parois intérieures
Le contreplaqué sur les parois intérieures |

© Hamilton Lund

Les parois intérieures de l’opéra de Sydney sont recouvertes de planches de contreplaqué, conçues et produites par l’entreprise australienne Ralph Symonds. Le contreplaqué présente, entre autres avantages, celui d’être un excellent matériau acoustique.

Matériau composite plus léger et moins coûteux que le bois massif, le contreplaqué est un panneau constitué de plusieurs feuilles de bois collées et compressées les unes sur les autres.

Techniques de fabrication

Pour fabriquer du contreplaqué, on écorce les grumes qui passent à l’étuve pour être attendries. Puis on déroule : le tronc tourne sur lui-même contre une lame et se déroule en feuilles de bois de quelques millimètres (un peu comme un taille-crayon). Les nœuds et autres “défauts” sont réparés pour obtenir la feuille la plus régulière possible, que l’on appelle désormais “pli”. Les plis sont enduits de colle puis assemblés à contre-fil (en croisant le sens du fil d’un pli à l’autre). Le nombre de plis qui composent les panneaux est toujours impair, un même nombre de plis se trouvant de part et d’autre du pli central de bois tendre. Les panneaux sont ensuite chauffés et pressés, puis séchés et délignés (c’est-à-dire coupés aux dimensions standard). Aujourd’hui, on retrouve le contreplaqué partout : emballages, construction, nautisme, aviation, menuiserie…

La technique du contreplaqué existait déjà pendant l’Antiquité mais il faut attendre la toute fin du 18e siècle pour assister à son développement à grande échelle et son perfectionnement.