L'éclairage : du gaz à l'électricité

L’Opéra Garnier aujourd’hui : éclairage du grand escalier
Au moment de son inauguration, l’Opéra Garnier est éclairé au gaz. Des conduites courent dans l’ensemble de l’édifice afin d’assurer à l’entrée, au grand escalier et à la salle de spectacle un éclairage brillant.
L’Opéra Garnier est l’un des premiers édifices parisiens à bénéficier d’une installation électrique d’envergure, qui constitue un véritable événement, suivi par tout Paris. En 1875, pour l’inauguration de l’Opéra, Garnier ne juge pas l’électricité assez fiable, et la limite à quelques effets de scène. Mais en 1881, les 340 becs de gaz du grand lustre de la salle de spectacle sont remplacés par des ampoules électriques.
En 1883, l’ensemble du bâtiment passe au tout électrique grâce à la lampe à incandescence de Thomas Edison. L’usine de production d’électricité, fonctionnant à partir de machines à vapeur, est logée dans les sous-sols du bâtiment.
Quelques années après l’installation de l’électricité au Palais Garnier, seul le grand magasin du Bon Marché disposera d’un dispositif électrique aussi ambitieux. Mais dans les années qui suivent, et suite au tragique incendie de l’Opéra Comique en 1887, l’éclairage au gaz est abandonné dans toutes les salles de spectacle.
© Nathalie Ryser
© Nathalie Ryser

Opéra Garnier : salamandre en bronze au pied des colonnes du grand escalier
Au moment de son inauguration, l’Opéra Garnier est éclairé au gaz. Des conduites courent dans l’ensemble de l’édifice afin d’assurer à l’entrée, au grand escalier et à la salle de spectacle un éclairage brillant. La salamandre décorative qui suit le tracé de l’escalier était en réalité destinée à cacher le tuyau de gaz (et aujourd’hui les fils électriques).
© Emma Thevenot
© Emma Thevenot
Au moment de son inauguration, l’Opéra Garnier est éclairé au gaz. Des conduites courent dans l’ensemble de l’édifice afin d’assurer à l’entrée, au grand escalier et à la salle de spectacle un éclairage brillant. La salamandre décorative qui suit le tracé de l’escalier était en réalité destinée à cacher le tuyau de gaz (et aujourd’hui les fils électriques).
En 1875, pour l’inauguration de l’Opéra, Garnier ne juge pas l’électricité assez fiable, et la limite à quelques effets de scène. Mais en 1881, les 340 becs de gaz du grand lustre de la salle de spectacle sont remplacés par des ampoules électriques. L’Opéra Garnier est l’un des premiers édifices parisiens à bénéficier d’une installation électrique d’envergure, qui constitue un véritable événement, suivi par tout Paris.
En 1883, l’ensemble du bâtiment passe au tout électrique grâce à la lampe à incandescence de Thomas Edison. L’usine de production d’électricité, fonctionnant à partir de machines à vapeur, est logée dans les sous-sols du bâtiment.

La lampe Osram : durée, clartée, économie, en vente chez tous les électriciens
En 1879, Thomas Edison (1847-1931), scientifique et inventeur américain pionnier de l’électricité, conçoit un dispositif composé d’un filament de bambou qui brûle au sein d’une bulle de verre, dans laquelle on a effectué le vide quasi absolu. Cette première lampe offre plusieurs dizaines d’heures d’éclairage. Le fil de coton sera progressivement remplacé par un fil de fer.
L’Opéra Garnier est l’un des premiers édifices parisiens à bénéficier d’une installation électrique d’envergure, qui constitue un véritable événement, suivi par tout Paris. En 1875, pour l’inauguration de l’Opéra, Garnier ne juge pas l’électricité assez fiable, et la limite à quelques effets de scène. Mais en 1881, les 340 becs de gaz du grand lustre de la salle de spectacle sont remplacés par des ampoules électriques.
En 1883, l’ensemble du bâtiment passe au tout électrique grâce à la lampe à incandescence de Thomas Edison. L’usine de production d’électricité, fonctionnant à partir de machines à vapeur, est logée dans les sous-sols du bâtiment.
Comme on peut le remarquer sur cette publicité de 1912, l’installation de l’éclairage électrique à l’Opéra Garnier marque encore la mémoire des décennies plus tard.
Bibliothèque nationale de France
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L’installation électrique de l’Opéra Garnier
L’Opéra Garnier est l’un des premiers édifices parisiens à bénéficier d’une installation électrique d’envergure, qui constitue un véritable événement, suivi par tout Paris. En 1875, pour l’inauguration de l’Opéra, Garnier ne juge pas l’électricité assez fiable, et la limite à quelques effets de scène. Mais en 1881, les 340 becs de gaz du grand lustre de la salle de spectacle sont remplacés par des ampoules électriques.
En 1883, l’ensemble du bâtiment passe au tout électrique grâce à la lampe à incandescence de Thomas Edison. L’usine de production d’électricité, fonctionnant à partir de machines à vapeur, est logée dans les sous-sols du bâtiment.
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L’électricité dans l’éclairage public, l’expérience de l’avenue de l’Opéra
Quelques années plus tôt, en 1878, à l’occasion de l’exposition internationale, c’est sur l’avenue de l’Opéra que l’électricité publique est expérimentée. Des globes de verre émaillés placés le long de l’avenue sont pourvus de lampes à arc électrique (bougies de Jablochkoff), diffusant une lumière qui reste timide et sujette à coupures. L’expérimentation est très discutée, voire critiquée. Il faut attendre l’arrivée de la lampe à incandescence pour que l’éclairage électrique triomphe.

L’électricité dans l’éclairage public, l’expérience de l’avenue de l’Opéra
En 1878, à l’occasion de l’Exposition internationale, c’est sur l’avenue de l’Opéra que l’électricité publique est expérimentée. Des globes de verre émaillés placés le long de l’avenue sont pourvus de lampes à arc électrique (bougies de Jablochkoff), diffusant une lumière qui reste timide et sujette à coupures. L’expérimentation est très discutée, voire critiquée. Il faut attendre l’arrivée de la lampe à incandescence pour que l’éclairage électrique triomphe.
Bibliothèque nationale de France
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Quelques années après l’installation de l’électricité au Palais Garnier, seul le grand magasin du Bon Marché disposera d’un dispositif électrique aussi ambitieux.
Dans les années qui suivent, l’éclairage au gaz est abandonné dans toutes les salles de spectacle, notamment suite au tragique incendie de l’Opéra Comique en 1887.

L’incendie de l’Opéra comique
Dans la nuit du 25 au 26 mai 1887, en pleine représentation, un morceau de décor tombe sur un bec à gaz et s’embrase. Une onde de panique atteint le personnel, les comédiens et les spectateurs qui tentent de s’échapper par tous les moyens alors qu’il n’existe aucun dispositif de sécurité ni de plan d’évacuation. Les pompiers luttent toute la nuit pour éteindre les flammes et sauver des vies mais le bilan est lourd : au moins 100 personnes ont péri et l’on compte plus de 200 blessés. L’émotion est grande dans l’opinion publique : le drame fait la une des journaux, les chansonniers composent des morceaux en hommage aux victimes, des procès retentissants sont intentés contre l’architecte et le directeur du théâtre. Dorénavant, l’éclairage au gaz, strictement interdit dans les salles de spectacle, laisse la place à l’électricité. C’est un premier pas vers le tout-électrique.
Bibliothèque nationale de France
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