Focus
L'esprit de la Renaissance italienne : la chapelle des Pazzi

La Chapelle des Pazzi à Florence
La chapelle des Pazzi de Filippo Brunelleschi respecte les principes géométriques chers aux bâtisseurs de la Renaissance. Le carré et le cercle y sont les formes de base : la chapelle se présente schématiquement comme un cube surmonté d’une coupole, avec un portail en plein cintre. L’intérieur est aussi d’une grande sobriété : les pilastres en pierre noire dessinent comme le plan de l’édifice sur l’enduit clair.
Ce goût pour les formes les plus simples explique que les constructeurs italiens de la Renaissance n’utilisent jamais l’arc-boutant, indispensable pour équilibrer les poussées dans les cathédrales gothiques.
Ce goût pour les formes les plus simples explique que les constructeurs italiens de la Renaissance n’utilisent jamais l’arc-boutant, indispensable pour équilibrer les poussées dans les cathédrales gothiques.
© Nathalie Ryser
Après le dôme, Brunelleschi édifie plusieurs églises à Florence, et en particulier une petite construction qui va devenir l'un des modèles de l'architecture de la Renaissance : la chapelle des Pazzi.
La chapelle repose sur des formes géométriques simples. Elle se présente comme un cube recouvert d'une coupole, avec des arcs en plein cintre, c’est-à-dire formant de parfaits demi-cercles. À l'intérieur, des pilastres en pierres sombres dessinent les lignes de l’édifice sur le fond clair de l’enduit.
Cette architecture de la clarté et de la lisibilité est caractéristique de la Renaissance italienne, qui découvre au même moment la perspective.