Le fer contre le feu

Construction de l’Opéra de Paris
Construction de l’Opéra de Paris | © Bibliothèque nationale de France
Charpente en fer et fonte de fer du Théâtre Alexandrin à Saint Pétersbourg
Charpente en fer et fonte de fer du Théâtre Alexandrin à Saint Pétersbourg |

© Bibliothèque nationale de France

En 1838, lorsque l’on confie à Labrouste la reconstruction de la bibliothèque Sainte-Geneviève, le fer permet de répondre aux exigences du programme :

  • offrir les meilleures conditions d’éclairage naturel possibles dans la salle de lecture ;
  • assurer la conservation du fonds en se protégeant des risques d’incendie puisque le fer est incombustible.

Au début du 19e siècle, de nombreux incendies dévastent les bâtiments dotés de charpentes ou de planchers en bois ou entreposant des matériaux inflammables.
Les théâtres, où l’on utilise des chandelles, et qui accueillent un public important, sont particulièrement vulnérables.
Ce sont les premiers édifices progressivement pourvus de charpentes métalliques. Mais les bibliothèques abritant des millions de livres font évidemment aussi partie des bâtiments à protéger des incendies.