Focus
La façade de Notre-Dame de Paris
La façade de Notre-Dame de Paris
Comme la plupart des cathédrales, Notre-Dame est orientée ouest-est, avec sa façade principale tournée vers l’ouest. Cette façade affiche un équilibre et une rigueur qui impressionnent toujours. Le Corbusier, architecte du 20e siècle, admire sa pureté géométrique qui associe les figures du cercle et du carré. Le cercle, considéré comme la forme parfaite, est à l’image de Dieu, tandis que le carré symbolise les constructions humaines.
Il faut imaginer cette façade peinte de couleurs variées, car au Moyen Âge, les sculptures de la façade se lisaient comme un livre d’images colorées racontant la Bible aux croyants souvent illettrés.
Comme la plupart des cathédrales, Notre-Dame est orientée ouest-est, avec sa façade principale tournée vers l’ouest. Cette façade affiche un équilibre et une rigueur qui impressionnent toujours. Le Corbusier, architecte du 20e siècle, admire sa pureté géométrique qui associe les figures du cercle et du carré. Le cercle, considéré comme la forme parfaite, est à l’image de Dieu, tandis que le carré symbolise les constructions humaines.
Il faut imaginer cette façade peinte de couleurs variées, car au Moyen Âge, les sculptures de la façade se lisaient comme un livre d’images colorées racontant la Bible aux croyants souvent illettrés.
1.Le portail central, ou portail du Jugement
Portail central Notre-Dame de Paris
© Bibliothèque nationale de France
© Bibliothèque nationale de France
Ce portail date de 1220. Il est plus élevé et plus large que les deux autres. On y voit les morts sortir de leur tombe pour être jugés puis menés au paradis ou en enfer. Les pierres horizontales sculptées qui surmontent l'ouverture sont les linteaux, tandis que la pierre verticale qui sépare l'ouverture en deux est le trumeau. Au-dessus du linteau, la zone la plus richement sculptée est le tympan, et les lignes sculptées en arcs qui encadrent le tympan constituent les voussures.
2.Le portail sud ou portail Sainte-Anne
Le portail sud ou portail Sainte-Anne
Jdresse, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Jdresse, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Ce portail représente la Vierge en majesté, l'enfant Jésus sur ses genoux. C'est le premier portail de la cathédrale, construit vers 1200 et consacré à sainte Anne, la mère de Marie. Récupéré de l'ancienne église Saint-Étienne, le tympan est de facture plus rigide, et évoque l'art roman.
3. Le portail nord ou portail de la Vierge
Le portail nord ou portail de la Vierge
CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Ce portail date des années 1210-1220. Il est surmonté d'un tracé triangulaire (ou "gable") de style gothique. Le tympan représente la mort de Marie et son ascension au paradis où elle est faite reine du Ciel. Car selon les croyances de l’époque, elle remplit le rôle de sauveur de l’humanité.
4. La galerie des rois
La galerie des rois
CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Sous la balustrade, 28 statues représentent les rois de Juda, descendants de Jessé et ancêtres humains de Marie et de Jésus. Mises en place dans le premier tiers du 18e siècle, ces statues peintes apparaissent très tôt comme des représentations des rois de France. C’est pourquoi, au moment des troubles de la Révolution, elles subissent d’importantes mutilations et sont abattues. Viollet-le-Duc les rétablit au cours de son chantier de restauration à partir de 1843.
5. La rose de près de 10 m de diamètre
La rose de près de 10 m de diamètre
LPLT, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
LPLT, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Au centre de la façade, une grande rose de 9,60 m de diamètre, forme une auréole à la statue de la Vierge Marie portant l'enfant Jésus, dont la tête se trouve au centre exact.
6. La galerie des chimères
La Stryge, sans doute la plus célèbre des chimères de la cathédrale.
Prosthetic Head, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
Prosthetic Head, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
La balustrade reliant les deux tours est nommée la "galerie des chimères", du nom des créatures fantastiques dessinées et installées à cet emplacement par Viollet-le-Duc pour recréer l'atmosphère d'un Moyen Âge en bonne partie rêvé.
7. La tour Nord
La tour Nord
CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
La tour Nord, de 63 m de hauteur, est achevée en 1240. Elle est réalisée sous la supervision de Jean de Chelles, premier maître d’œuvre dont le nom est connu sur le chantier.
8. La tour Sud
La tour Sud
User:Tej, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
User:Tej, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Cette tour est achevée en 1250. Elle abrite le bourdon Emmanuel, la plus grosse cloche de la cathédrale (plus de 13 tonnes !).
9. La flèche
La flèche de Notre-Dame de Paris
Zuffe, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Zuffe, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Les Parisiens de la première moitié du 19e siècle auront toujours connu Notre-Dame sans sa flèche. C'est Viollet-le-Duc qui rétablit cet élément de 93 m de haut, démonté en raison de sa fragilité entre 1786 et 1792.
10. Deux énormes contreforts de part et d'autre de la façade
Deux énormes contreforts de part et d’autre de la façade
CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
Ces gigantesques renforts maçonnés, puissants et pourtant discrets, s'amincissent jusqu’au sommet des tours, tout en guidant le regard vers le ciel.