Ces fables animalières, transcrites en arabe par Ibn al-Muqaffa‘ vers 750 ap. J.-C., ont certainement inspiré Jean de La Fontaine.
On raconte qu’un singe observa un menuisier fendre une planche de bois à l’aide de chevilles ; et cela lui parut intéressant.
Le menuisier partit pour régler quelque affaire.
Le singe se leva et entreprit une action qu’il ne maîtrisait pas : il enfourcha la planche, le dos tourné à la cheville et le museau pointé vers l’extrémité de la planche. Inopportunément, sa queue se glissa dans la fente ; il enleva la cheville et la fente se referma brusquement sur sa queue ; la douleur fut si vive qu’il s’évanouit.
Puis le menuisier revint et trouvant qu’il avait pris sa place, il se mit à le frapper sans s’arrêter.
Les coups reçus du menuisier furent encore plus terribles que la douleur subie par sa queue, prise dans la fente de la planche.
Ces fables animalières, transcrites en arabe par Ibn al-Muqaffa;‘ vers 750 ap. J.-C., ont certainement inspiré Jean de La Fontaine.
Le Singe et le Menuisier
On raconte qu’un singe observa un menuisier fendre une planche de bois à l’aide de chevilles ; et cela lui parut intéressant. Le menuisier partit pour régler quelque affaire.
Le singe se leva et entreprit une action qu’il ne maîtrisait pas : il enfourcha la planche, le dos tourné à la cheville et le museau pointé vers l’extrémité. Inopportunément, sa queue se glissa dans la fente ; il enleva la cheville et la fente se referma brusquement sur sa queue...