L'opéra en coupe
Coupe longitudinale de l’opéra Garnier
Derrière une décoration d'une richesse exceptionnelle, l'opéra est un bâtiment extrêmement rationnel. Sa coupe permet de distinguer clairement les diverses parties de l'édifice, qui correspondent à ses différentes fonctions.
La façade principale
La façade principale est conçue comme un décor. Au premier étage, le rythme est donné par de hautes colonnes doubles. Sur le toit, deux groupes en bronze doré sont disposés aux angles, tandis qu'Apollon avec sa lyre culmine au sommet du dôme.
La lyre d'Apollon, à 56 m du sol, sert aussi de paratonnerre. La lyre, qui évoque l'art lyrique, est un motif décoratif récurrent dans tout le bâtiment.
La façade de l'opéra Garnier
La façade principale est conçue comme un décor. Au premier étage, le rythme est donné par de hautes colonnes doubles. Sur le toit, deux groupes en bronze doré sont disposés aux angles, tandis qu'Apollon avec sa lyre culmine au sommet du dôme.
© Thomas Oboe Lee - CC BY-SA 4.0
© Thomas Oboe Lee - CC BY-SA 4.0
La grande lyre
La lyre d'Apollon, à 56 m du sol, sert aussi de paratonnerre. La lyre, qui évoque l'art lyrique, est un motif décoratif récurrent dans tout le bâtiment.
Bibliothèque nationale de France
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Quand on lève les yeux, on voit le dôme qui est recouvert de cuivre, ce qui explique sa couleur verte due à l'oxydation. À l'intérieur, la coupole abrite le fameux plafond peint par Marc Chagall.
L'entrée
Les espaces d'accueil représentent un tiers de l'édifice en volume. Ces dimensions exceptionnelles prouvent combien l'opéra est aussi un lieu de rencontres et de mondanités. Plusieurs salons se succèdent, comme le salon du glacier, le grand foyer, ou les petits salons fastueux de la lune et du soleil.
Les dimensions du grand foyer sont impressionnantes : 54 m de long, 13 m de large, 18 m de haut. Le plafond, d'une superficie de 500 m2, est peint par Paul Baudry qui a mis plusieurs années pour réaliser son œuvre.
Le grand foyer de l'opéra Garnier
Cette gravure du grand foyer, représenté dans un ouvrage de Charles Nuitter publié en 1875, illustre l’un des espaces les plus emblématiques de l’opéra Garnier. Deroy met en lumière la richesse décorative de ce lieu conçu comme un véritable "palais de la danse et de la musique". Le grand foyer reflète l’architecture spectaculaire du Second Empire.
Bibliothèque nationale de France
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Le grand foyer de l'opéra Garnier
Les dimensions du grand foyer sont impressionnantes : 54 m de long, 13 m de large, 18 m de haut. Le plafond, d'une superficie de 500 m2, est peint par Paul Baudry qui a mis plusieurs années pour réaliser son œuvre.
© Joe Mustang - CC BY 2.0
© Joe Mustang - CC BY 2.0
Le grand escalier
Avec sa triple volée de marches et ses marbres de toutes les couleurs, le grand escalier est conçu comme un décor spectaculaire permettant aux spectateurs de voir et d'être vus.
Le grand escalier de l’opéra Garnier
Son dessin est très élaboré : il n’y a pas deux marches qui aient exactement la même courbure, et une seule est rectiligne. L’effet produit est d’une grande fluidité.
La salle
En forme de fer à cheval, cette salle "à l'italienne" compte 2000 places. Une loge de spectateurs qui porte le n° 5 serait, selon la légende, celle du fantôme de l'opéra. La hauteur du grand lustre est de 8 m, soit l'équivalent de deux étages. Il pèse environ 8 tonnes.
La salle de spectacle de l'opéra Garnier vue depuis la scène en 1936
La salle de l'opéra Garnier est en forme de fer à cheval. Cette salle "à l'italienne" compte 2000 places.
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Le grand lustre de l'opéra Garnier
La hauteur du lustre de l'opéra Garnier est de 8 m, soit l'équivalent de deux étages. Il pèse environ 8 tonnes. Cette illustration est une coupure de presse issue de l'hebdomadaire Le Monde illustré, numéro 918.
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Sous la scène, un espace haut de 15 m permet de faire disparaître d'une seule pièce les décors les plus imposants. En dessous se trouve la cuve de béton remplie d'eau qui sert aujourd'hui de réserve d'eau pour les pompiers. En 1883, l'ensemble du bâtiment passe au tout électrique grâce à la lampe à incandescence de Thomas Edison. L'usine de production d'électricité, fonctionnant à partir de machines à vapeur, est aussi logée dans les sous-sols du bâtiment.
Située sous la salle de spectacle, la rotonde des abonnés communique avec l'entrée des abonnés sur le côté de l'opéra. On peut y découvrir la signature de Charles Garnier, inscrite dans les moulures au centre du plafond.
La scène et le foyer de la danse
La scène à 60 m de hauteur, dont 45 m de cintres au-dessus et 15 m en dessous, 27 m de profondeur, 48,5 m de largeur pour 16 m d'ouverture de cadre. On remarque sur la coupe que son sol est incliné, ce qui améliore la visibilité des spectateurs et augmente l'impression de profondeur.
Les cintres, d'une hauteur de 45 m, sont l'espace au-dessus de la scène qui permet d'escamoter certains décors et de remonter le rideau.
Le foyer de la danse prolonge la scène. C'était au 19e siècle un lieu ouvert aux visiteurs. Aujourd'hui, il sert aux répétitions ou peut être ouvert pour agrandir la scène.
Le foyer de la danse
Le foyer de la danse, illustré dans l’ouvrage de Charles Nuitter publié en 1875, dévoile un espace intime et prestigieux de l’Opéra Garnier, réservé à l'époque aux danseurs et à leurs rencontres avec le public mondain.
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Les espaces techniques et administratifs
Les espaces techniques et administratifs se trouvent à l'opposé de la place de l'opéra, à l'arrière du bâtiment. Leur style est beaucoup plus classique que celui de la façade principale.
Façade postérieure de l'opéra
Les espaces techniques et administratifs se trouvent à l'opposé de la place de l'opéra, à l'arrière du bâtiment. Leur style est beaucoup plus classique que celui de la façade principale.
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