Un décor de trompe-l’œil... grâce au plâtre

Les arcades de la place des Vosges aujourd’hui
Au rez-de-chaussée, de grandes arcades permettent de se promener à l’abri de la pluie. La pierre calcaire blanche qui domine provient des carrières de Saint-Leu au nord de Paris, ce qui permet un transport assez rapide et économique à Paris. Cette pierre, assez tendre, est sculptée afin de rythmer l’aspect des façades.
© Nathalie Ryser
© Nathalie Ryser
Les luxueux hôtels particuliers de la place des Vosges sont parés de briques rouges… Mais certaines parties n’ont pas reçu le même traitement que les façades.
Des voûtes recouvertes de plâtre
Les voûtes des promenoirs par exemple sont recouvertes de plâtre. En sondant la structure des bâtiments, on constate que celle-ci n’est pas entièrement construite en pierre, mais avec des moellons et du tout-venant (mélange de sable, de gravier, de déblais). Ce bricolage est masqué par l’art du plâtrier, qui a redessiné correctement la ligne des voûtes.
Mais à certains endroits, afin que l’illusion soit parfaite, des décors en trompe-l’œil sont peints pour imiter la pierre et l’appareil de briques.
À d’autres endroits non restaurés, les dégradations laissent deviner la supercherie !

L’envers du décor, les voûtes de la partie sud de la place
Les luxueux hôtels particuliers de la place des Vosges sont parés de briques rouges… Mais certaines parties n’ont pas reçu le même traitement que les façades. Les voûtes des promenoirs par exemple sont recouvertes de plâtre. En sondant la structure des bâtiments, on constate que celle-ci n’est pas entièrement construite en pierre, mais avec des moellons et du tout-venant (mélange de sable, de gravier, de déblais).
Ce bricolage est masqué par l’art du plâtrier, qui a redessiné correctement la ligne des voûtes. Mais à certains endroits, afin que l’illusion soit parfaite, des décors en trompe-l’œil sont peints pour imiter la pierre et l’appareil de briques.
À d’autres endroits non restaurés, les dégradations laissent deviner la supercherie !
© Nathalie Ryser
© Nathalie Ryser