Entre dessin et improvisation
De loin, les façades du musée sont dominées d’un camaïeu gris et ocre. Quand on s’en approche des murs, les murs sont animés d’une composition abstraite et rythmée : strates, rayures, zébrures, taches, laissant penser à un canevas ou des motifs textiles. En général, les matériaux constituant l’appareillage extérieur ont été rassemblés en fonction de leur couleur, de leur taille, de leur épaisseur, de leur texture. C’est l’architecte qui a donné la composition d’ensemble, laissant aussi aux maçons le soin et la liberté de nuancer l’appareillage et parfois d’improviser, en fonction des pièces dont ils disposent sur le chantier. La construction du musée est assurément le résultat de la main de l’homme.